Chaque jour de l’année scolaire, je vois des jeunes défier le mort en traversant le boulevard Henri-Bourassa en plein milieu, couper 6 voies en courant, escalader une clôture de sécurité et tout cela pour sauver 2 minutes. Je rêve du jour au la ville de Montréal mettra enfin ses culottes et imposera des contraventions à ces téméraires élèves.
Les experts en sécurité routière s'entendent d’ailleurs pour dire que tôt ou tard, il faudra en venir à distribuer des contraventions aux piétons imprudents si les autorités veulent que les choses changent.
Les experts sont d'avis qu'il se fait encore trop peu de sensibilisation auprès des piétons. Plus les piétons, comme le reste des usagers de la route, auront l'impression que le risque de se faire prendre est réel, plus ils se comporteront de façon sécuritaire. Il faut maintenant passer à l'action, poser des gestes pour faire comprendre aux piétons que ce n'est pas que des mots.
Lorsqu’on observe la situation au Nouveau-Brunswick et en Ontario, on remarque qu’un changement est possible car les piétons que les automobilistes se sont ajustés. Les policiers agissent également de façon plus soutenue, plus régulière.
La conclusion des experts est claire : nous avons beaucoup de retard avec les piétons. Pour les automobilistes avec la vitesse ou l'alcool, il y a toujours sensibilisation législation et contrôle. Pour les piétons il n'y a presque pas de campagne de sensibilisation. La législation existe mais n'est jamais appliquée et le contrôle est inexistant.
Selon la loi, un piéton qui ne respecte pas la signalisation routière peut se voir remettre une amende de 37$. À voir le nombre de cabochons qui traversent en plein milieu du boulevard chaque jour, Montréal pourra rapidement réparer tous les nids de poule en ville!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire