Estimant que les jeunes Québécois auront plus que jamais besoin de connaître la langue chinoise s'ils se destinent à une carrière internationale, le collège Stanislas enseignera le mandarin dès la troisième secondaire, à la rentrée prochaine, devenant le seul établissement scolaire québécois
Déjà, 26 familles d'élèves qui entreront en septembre en troisième secondaire ont opté pour l'enseignement du mandarin comme troisième langue. Cet enseignement sera aussi offert aux élèves de cinquième secondaire : 38 familles ont d'ores et déjà signifié leur intérêt. Pour ces élèves de 5e secondaire, il s'agira de l'apprentissage d'une quatrième langue, après le français et l'anglais (obligatoires) et l'espagnol ou l'allemand.
La langue chinoise sera enseignée à raison de trois heures par semaine. Le chinois est une langue difficile. Il faut acquérir au moins 2000 idéogrammes si l'on veut commencer à discuter de façon satisfaisante.
Au Québec, l'enseignement du chinois existe le plus souvent comme activité parascolaire ou destinée à des élèves d'origine chinoise. Une école publique anglophone de Québec, le St. Patrick's High School, a débuté en 2006 l'enseignement du mandarin de la 1re secondaire à la 4e secondaire. Un seul établissement privé, Villa Maria, propose le mandarin en option, en 1re secondaire actuellement, et en 2e secondaire l'an prochain.
Avec 1,3 milliard d’habitants, il devient de plus en plus difficile d’ignorer la Chine. Apprendre leur langue sera probablement la seule façon de demeurer compétitif sur le marché économique mondial...
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