lundi 23 juillet 2007

Bilan


19 jours, 13 000 kilomètres, 22 États plus tard, je suis de retour à Montréal. Quel beau voyage, une expérience de vie incroyable, de fantastiques découvertes, du plaisir en masse et de la route, beaucoup de route. Je veux donc prendre quelques instants pour faire un bilan du voyage…

Depuis que je suis revenu, un paquet de gens m’ont dit qu’ils enviaient le voyage que j’ai fait et qu’ils se promettent d’en faire un semblable. À ces personnes, je ne dirai qu’une chose : GO FOR IT! Je ne suis pas du genre à regretter les choses et je vais toujours de l’avant alors j’ai pleinement apprécié chaque moment des 19 derniers jours. Alors documentez-vous, ramassez votre argent, faites vos bagages et partez à l’aventure! Vous ne le regretterez nullement.

Oui il y a des coûts financiers associés à un tel type de voyage mais je suis certain que ça m’a coûté moins cher qu’une semaine à Cuba en février ou même que des billets d’avion pour l’Europe l’été. En se fixant un budget journalier, en cuisinant sa propre nourriture et en étant sélectif au niveau des motels miteux, vous vous en sortirez bien en dessous de 2000$ pour 3 superbes semaines.

Je vous propose ici une édition spéciale des Golden Globes, ma célèbre remise de prix! Si vous avez d’autres catégories à me suggérer, n’hésitez pas à les proposer dans la section des commentaires. Here we go!

La plus belle ville : sans aucun doute, San Francisco. Un charme particulier, une architecture incroyablement bien agencée, des pentes à faire frémir le plus athlétique des jogger, une présence maritime continuelle, une prison mythique, un réseau de transport efficace au possible, Frisco semble être une ville de rêve. Mention honorable à la Nouvelle-Orléan et à Chicago, deux endroits que je me promets de revisiter.

La pire ville : Reno. Véritable trou à chien, cette ville semble abrité les pires racailles de l’humanité. La misère humaine offerte en spectacles sous les néons, pathétique.

Le plus bel État à traverser : la Californie. De belles routes montagneuses, un soleil éclatant mais pas trop chaud, de belles routes bien entretenues.

Le pire État à traverser : le Mississippi. Un paysage plate, pratiquement aucune ville, des routes pleines de trous et j’en passe!

Meilleur motel : Houston. Le grand luxe pour 30$! Lit King, plus de 100 postes de télé, micro-onde et frigo, piscine, jaccuzi, déjeuner de grande qualité, belle décoration, jack pot!

Pire motel : le Rodeway Inn de Carlisle le premier soir. Tout au long du voyage, je me suis dit que rien ne pouvait battre d’état de décrépitude avancé de cet établissement! Et j’avais oublié de vous parler de la colonie de mouches qui venaient en prime avec la chambre!

Plus belles femmes : Las Vegas. On aurait dit qu’il y avait une convention de jolies demoiselles dans le désert tellement il y en avait!

Plus belle visite : Alcatraz. Cette prison exerçait une telle fascination avant la visite que ça ne pouvait être qu’un hit! Mention honorable à Graceland, le Baseball Hall of fame et le Grand Canyon.

Déception du voyage : le fait de pas avoir pu visiter Salt Lake City à cause des feux de forêt. Aussi, la visite du parc de Yosemite fut une énorme déception vu la trop grande affluence.

La surprise du voyage : Bourbon Street. Jamais je n’aurais pu imaginer une si belle rue, aussi vivante et pleine de musique!

Plus longue journée : le fantastique détour en Oregon et en Idaho, un léger rajout de 7 heures de routes! Mention plus qu’honorable à la 2e avec la visite de Gettysburg et la traversée de 5 États.

Habitants les plus sympathiques : la Louisiane. Des gens accueillants, foncièrement gentils, toujours souriants. Ils offraient même des breuvages gratuits dans les bureaux touristiques.

Plus beaux paysages : le Grand Canyon. J’aurais pu y passer des jours et des jours à prendre des photos tellement c’était beau et surtout grandiose. Je n’ai pas détesté les plages californiennes non plus!


Voilà ce qui conclu cette remise de prix. J’espère vous avoir diverti et informé au courant des 3 dernières semaines. J’ai fait de mon mieux pour vous rendre mes expériences les plus intéressantes et vivantes possibles. Je souhaite aussi de tout cœur vous avoir donné le goût de voyager. Passez de très belles vacances et je vous reviendrai en août avec de l’actualité commentée et un paquet de surprises! Bon été et merci de m’avoir lu, ce fut un plaisir d’écrire pour vous.

dimanche 22 juillet 2007

Home Sweet Home

Bonsoir chers lecteurs. Je vous parle ce soir en direct de chez-moi, à Ahuntsic, Montréal. Après un périple de 19 jours en sol américain, me revoici sur mon divan à motifs douteux qui m’a pourtant manqué. Ce soir, je dormirai dans MON lit, ce sera probablement plus confortable que d’habitude. Bref, je suis de retour à la maison.

Je suis parti très tôt ce matin car j’avais hâte de revoir ma famille et mes amis. Et l’autoroute 401 est tellement peu excitante a parcourir qu’elle vous donne juste le goût de voir la pancarte bleue indiquant la frontière du Québec! Mais avant de revenir dans la Belle Province, je me devais de faire un arrêt à la sortir 497, le Big Apple Drive.

Vous avez peut-être déjà aperçu cette immense pomme rouge sur le bord de l’autoroute. La curiosité m’a poussé à aller y faire un tour il y a environ 8 ans lors d’un voyage avec des amis. J’y ai découvert un parc thématique dédié au fruit qu’est la pomme! On y retrouve une petite ferme avec des chèvres, des moutons, des lapins et même des lamas! Un terrain de mini-golf, des arcades, une boutiques souvenirs mais surtout, et c’est le but de s’arrêter, un atelier de confection de tartes!

Ces fameuses tartes aux pommes font la renommée de ce commerce. Pour la modique somme de 10$, vous pourrez ramener à la maison une excellente et gigantesque tarte cuisinée devant vos yeux par des professionnels du domaine de la pomme! Il y a même un tableau indiquant le nombre de tartes vendues jusqu’à présent. Le chiffre magique du 3 millions devrait être atteint d’ici peu!

À l’extérieur, vous retrouverez un panneau indiquant la distance séparent le Big Apple de la majorité des grandes villes du monde! Je sais bien que c’est n’importe quoi mais bon, ça a le charme d’être original! Un arrêt obligatoire sur la 401.

J’ai roulé plus de 13 000 kilomètres dans les 19 derniers jours, ce que je considère comme assez exceptionnel! Et pourtant, en arrivant à Montréal, rien n’avait changé car j’étais encore pogné dans un bouchon de circulation sur l’autoroute 40, un dimanche à 12h15. Comme quoi le trafic restera à tout jamais une continuité historique de la métropole du Québec.

Je me promets pas mal de repos dans les prochains jours. Je veux prendre le temps de défaire mes bagages, faire une bonne brassée de lavage et remettre mes choses en ordre. Je reviendrai demain avec un bilan du voyage ainsi qu’une petite cérémonie de remise de prix sur les endroits les plus marquants du périple.

samedi 21 juillet 2007

Je reviendrai à Montréal


Me voici de retour au Canada, à Kitchner en Ontario pour être plus précis. J’aurais pu prendre le risque de revenir en ville cette nuit, de conduire dans le noir et après une longue journée alors j’ai décidé de couper la poire en deux. Il me reste environ 6 heures de route que je ferai demain. De toute façon, un arrêt obligatoire m’attend une centaine de kilomètre après Toronto question d’acheter un petit présent pour mon ami Monsieur Roy qui a été assez courtois et gentil pour récupérer mon courrier pendant le voyage.

Toute une nuit hier! Le motel où j’étais hier était envahi par une bande de jeunes gens très portés sur le party! Disons que les portes claquaient en masse et que le corridor fut occupé durant une bonne partie de la nuit. Comme quoi Joliet peut aussi rimé avec plaisir, ce que je ne croyais jamais dire! J’ai très peu dormi alors à 6h du matin, j’étais déjà sur la route en direction de Chicago.

Très belle ville en passant. Je dirais presque plus beau que New York mais définitivement moins que San Francisco! Tous les clichés des grandes métropoles y sont : les building sont immenses, ça pue, c’est sale, il y a des itinérants malades mentaux (j’y reviendrai tant tôt d’ailleurs!) à chaque coin de rue, le bonheur!

J’ai commencé ma visite au Wrigley Field, domicile des Cubs. J’aurais bien aimé voir un match mais il n’y avait plus AUCUN billet pour la rencontre contre l’Arizona.

Mais l’architecture de Chicago est vraiment superbe. Le découpage des rues et des quartiers est un parfait exemple d’urbanisme cohérent. Plusieurs espaces verts jonchent la ville, comme Grant Park tout près du lac Michigan. Vous y retrouverez une quantité impressionnante d’œuvres d’arts modernes comme celle-ci.

Il s’agit d’une structure en acier inoxydable qui permet d’avoir différents points de vue sur le centre-ville. Il y a aussi plusieurs fontaines dans ces parcs, En voici quelques exemples.



Juste à côté, une grande étendue gazonnée était ce matin l’hôtesse d’une grande séance de Yoga public! Vous n’imaginez pas la quantité de petites mères qu’il y avait là! J’ai été tenté de leur faire une petite split mais je me suis retenu!

Les édifices sont pour la plupart très récent. On sait que Chicago a été ravagé par un incendie en 1871; c’est alors amorcée une reconstruction spectaculaire. Le seul édifice qui a survécu au désastre est ironiquement le Watertower qui permettait d’entreposer l’eau… en cas d’incendie! Le building a été préservé et abrite le bureau de tourisme de Chicago.

Il se trouve aussi dans ce qu’on appelle le « Magnificient Mile ». Pour les habitants de Chicago, cette section du Michigan Boulevard est considérés comme les Champs Élysés Paris. Je comprends la comparaison mais disons que c’est un brin prétentieux! Jugez-en par vous-même!

Lorsqu’on marche dans le centre-ville, deux édifices sont visibles de partout. La John Handcock Tower et bien entendu, la fameuse Sears Tower. Je n’ai pas testé ma tolérance aux grandes hauteurs aujourd’hui, j’ai préféré rester sur le plancher des vaches!


Plusieurs belles statues décorent les rues de la ville des vents. Une statue d’Abraham Lincoln a attiré mon attention et j’ai décidé de la photographier. Malheureusement pour moi, un itinérant se tenait juste derrière et n’a pas apprécié le geste. Je regarde ma photo et je me rende compte que j’ai malencontreusement coupé la tête d’Aby! Je reprends donc une 2e photo ce qui enflamme encore plus le détraqué qui s’avance vers moi! Il commence à gueuler des insanités en m’insultant! Évidemment, je réplique et il voulait se BATTRE! Heureusement, la présence de plusieurs enfants dans le parc a semblé le calmer! Un autre cas pour le Doc Mailloux!

J’ai ensuite quitté Chi-Town pour reprendre la route. J’ai ENFIN quitté la 80 Est pour la remplacer par la 94 Est, que de changement! J’ai rapidement traversé une petite section de l’Indiana pour ensuite entrer dans le Michigan. Petit arrêt pour dîner à Kalamazoo. Les fans de RBO reconnaîtront le nom de cette ville pour avoir été utilisé dans un épisode de « Snap pis bourdonne ». « Lambert, tu joues sur le powerplay ce soir… à Kalamazoo »!!

Comme j’ai un visage sympathique, on dirait que j’attire les gens qui veulent jaser. Ce fut encore une fois le cas aux douanes canadiennes. Je suis tombé sur un jeunot plus intéressé à me poser des questions sur Montréal qu’à me demander ce que je ramenais au pays. J’ai du passé un bon 5 minutes a jaser avec lui, PÉNIBLE! J’ai ensuite amorcé la longue traversée de l’Ontario pour la très lllllllllooooooooooonnnnnnnnnnnnggggggggguuuuuuuuueeeeeeeeee 401.

Avant de conclure ce voyage, voici quelques petits conseils sur comment choisir un bon hôtel. Tout d’abord, il faut se documenter. Comme base, j’utilise les guides de voyage comme Lonely Planet, Ulysse et les Guides Vert de Michelin. Par contre, seul le Lonely Planet donne des suggestions potables et surtout abordables; les deux autres ne parlent que du Ritz ou d’autres établissement du genre.

La meilleure source d’informations, ce sont les livres de coupons disponibles dans les bureaux de tourisme. Ils proposent des rabais sur des motels et hôtels partout dans l’État en plus d’offrir des cartes expliquant où se trouvent les établissements. En 38 secondes, on peut savoir où est le motel et les services qui sont offerts. Mais comment choisir?

Le seul et unique critère : le prix le plus bas possible. Prenez en considération que vous ne passerez pas votre vie là, ni même une semaine; vous êtes là pour une seule nuit. Lorsqu’on fait 10 heures de route et qu’on arrive au motel vers 20h, on ne souhaite que deux choses : une douche et un lit. La majorité du temps, je n’ai même pas ouvert la télé. Je refuse de payer plus cher que 50$ pour une nuit et j’ai réussit ce pari partout sauf à Hollywood.

Plus c’est vieux, plus c’est laid, plus les prix sont bas! Ne vous laissez pas tenter par une marque connue (Holliday Inn, Howard Johnson, Days Inn, etc) car vous payez pour le gros panneau sur l’autoroute ou la pub télé. Il faut donc y aller avec les Motels familiaux, genre « Uncle’s Paul Motel ». Ils offrent des prix incroyablement bas et un service personnalisé.

Ne vous laissez pas avoir par de petits détails qui font augmenter le prix pour rien. Le déjeuner continental gratuit est une arnaque majeure. La plupart du temps, ce sont de vieux beignes datés d’il y a 3 jours, du café froid et du jus en poudre trop mélangé Les piscines, c’est la même chose. S’il y en a une, fine. Mais ne payez pas plus cher pour vous baigner dans la pisse de bambin.

L’emplacement est aussi important. Votre hôtel doit être sur votre route et non un détour. Je recherche souvent ceux qui sont le plus prêt de l’autoroute question de ne pas perdre de temps en quittant le matin. Par contre, ceux qui sont proches de la route sont souvent plus chers que ceux en retrait. Il faut magasiner un brin.

Voilà pour les conseils motels. On se reparle demain soir en direct de Montréal et je terminerai lundi avec un bilan du voyage.

vendredi 20 juillet 2007

US 80 East

Hello Montréal! À lire vos commentaires sur la météo, je fais mieux de prendre mon temps pour revenir! Je suis présentement à Joliet. Non pas dans Lanaudière mais dans l’Illinois, à environ une heure de Chicago.

Après une paisible nuit de sommeil (j’en avais à reprendre de la veille!), je suis parti vers 7h30 pour une journée complète sur l’autoroute 80 direction Est. Plus de 1,000 km pratiquement en ligne droite! Par contre, ce ne sont pas tous les segments de la route qui sont du même calibre.

Le Nebraska offre aux automobilistes une route pleine de trous, de craques, de bosses et de construction. Pour un instant, je me suis cru au Québec tellement la route était mauvaise! Ce segment est souvent fermé l’hiver à cause de trop fortes abondances de neige alors les automobilistes doivent se munir de chaînes pour leurs pneus. Imaginez un peu le résultat sur la route; les nids-de-poule de Montréal ont l’air minuscules à côté de cela!

À la radio, j’apprends qu’un tremblement de terre a secoué San Francisco ce matin. Rien de trop grave, 4,4 sur l’échelle de Richter je pense. Dire que j’étais là il y a 3 jours. En traversant le Bay Bridge lundi, j’avoue avoir pensé « Qu’est-ce qui arriverait si un tremblement de terre se produit drette là ». Bien content de ne pas l’avoir vécu!

J’ai ensuite traversé l’Iowa au grand complet. Rien de bien excitant sur la route, pour tout vous dire, ça roule vite et bien! En arrivant à Davenport, point d’arrivée que je m’étais fixé au petit matin, je regarde ma montre : il est beaucoup trop tôt pour arrêter! Je poursuis donc ma route et j’entre dans l’Illinois. J’ai alors pris une décision : comme je suis en avance sur mon temps et que je n’ai pas pu visiter Salt Lake City, je vais me faire un cadeau : Chicago! Demain, je visiterai la ville des vents avant de traverser la frontière canadienne!

Ce qui veut dire que si tout va bien, je serai à Montréal dimanche, juste à temps pour la PPV au Coin du Métro! Voilà pour aujourd’hui!

Voici donc une petite chronique sur l’orientation routière. Dans ce genre de voyage, il faut être en parfait contrôle de son espace. Il faut demeurer vigilant sur la route et prévoir à l’avance son itinéraire du jour. Comme pratiquement toutes les routes se ressemblent, il faut utiliser plusieurs outils pour se diriger. Voici ceux que j’utilise.

Tout d’abord, j’ai une carte complète du réseau routier américain. Elle m’a été prêtée par le duo Beausoleil-Therrien qui ont fait un voyage semblable au mien en 2002. J’utilise cette carte pour avoir une vue d’ensemble des routes et pour planifier à long terme (deux ou trois jours d’avance).

Mais cette carte est TRÈS encombrante dans la voiture alors je ne l’utilise pas sur la route. La première chose que je fais lorsque j’arrive dans un État, c’est de passer au bureau de tourisme (généralement la première sortie en arrivant) et de demander une carte du réseau routier. Elles sont généralement gratuite (sauf en Californie!) et sont beaucoup plus précises que la MÉGA carte de Monsieur Beausoleil! Je me renseigne aussi sur les chantiers de construction et j’essaye toujours d’éviter ces endroits.

J’ai également un petit atlas routier de la compagnie Rand-Mcnally. Je ne me sert pratiquement pas des cartes qui sont très imprécises et offrent peu de détails. Par contre, la dernière page est vraiment utile. Il s’agit d’une carte des USA qui estime la distance et le temps de conduite entre chacune des grandes villes. Ceci me permet de planifier mon itinéraire de la journée et de savoir combien de temps j’aurai à passer dans la bagnole!

Dernier outil mais tout un : un GPS! Comme je voyage avec mon ordinateur, je trouvais intéressant de l’utiliser comme GPS. Je me suis donc procurer un petit appareil vendu par la compagnie Microsoft que j’installe à l’aide d’un verlco sur la tableau de bord de la Matrix. Je relie le GPS à l’ordinateur et ta dam!

En fait, le GPS vient avec un logiciel : Streets and trips. Il s’agit d’un programme qui contient toutes les cartes routières du Canada, des États-Unis et du Mexique. Il permet de planifier des trajets mais offre surtout un signal de positionnement satellite en temps réel. En deux cliques de souris, le GPS me situe n’importe où en Amérique du Nord et me dit dans quelle direction je roule.

On peut programmer un voyage au complet et le GPS nous guidera pas à pas. On peut même se faire donner les commandes par une sensuelle voix féminine qui vous dit de tourner à gauche dans 2 miles. C’est bien la première fois qu’une femme sait où elle s’en va au volant d’une voiture!

Les détails ne manquent pas. L’ordinateur nous dit à quelle vitesse on roule et le programme est également muni d’une boussole pour les directions. Un vrai petit bijou de programme. Voici à quoi ça ressemble lorsqu’on roule. La photo n’est pas excellente mais c’est le mieux que j’ai pu faire en dépassant un camion à 82 miles à l’heure (ce qui est beaucoup plus que la limite permise en plus!).

Voilà ce qui conclu cette chronique. La prochaine fois, je vous expliquerai comment choisir votre hôtel. En attendant, bonne nuit et bonne lecture aux fans d'Harry Potter!

jeudi 19 juillet 2007

Cowboy country


Bien le bonsoir. Me revoici en meilleure forme et surtout de fort meilleure humeur qu’hier soir. Je peux vous dire que ça m’a pris environ 8 secondes à m’endormir hier, ce qui est le temps réglementaire qu’il faut tenir sur la bête lorsqu’on fait du rodéo. Je me suis tout de même levé tôt car la route m’attendait.

J’ai ENFIN rejoint l’autoroute 80 EST ce matin et j’ai eut envie d’arrêter sur le bord de la route et de danser de joie! J’ai traversé ce qui me restait de l’Utah pour me retrouver vers 8h30 au Wyoming. Bel État à traverser, de belle route, du beau paysage assez montagneux, mais surtout agricole. Lorsqu’on arrive dans le Mid-West américain, c’est le grenier des États-Unis qui se trouve là. Alors des champs céréaliers, il y en a! On retrouve aussi plusieurs fermes d’élevage; ça se voit et ça se sent!

Mais nous sommes aussi au vrai pays des cowboy! Chaque village annonce des attractions touristiques impliquant l’image du célèbre Buffalo Bill. Parfois, on se croirait dans Brokeback Mountain!

Je suis arrêter faire un picnic dans un charmant village du nom de Sainclair. Sûrement le lieu de naissance de Stefany « The Striker » (que je salue au passage!), Laure, Jasmine et l’ancien releveur des Expos Randy. Que de nostalgie!

BEAUCOUP trop de music country, western ou de ce genre à la radio. J’ai finalement trouvé une bonne station en arrivant au Nebraska. Parlant de chanson, je ne sais pas si vous connaissez celle qui s’appelle « Hey there Delaliah » (pas certain du titre et j’ai aucune idée qui chante ça!). Elle joue souvent à la radio et je dois avouer que j’ai eut un coup de foudre pour celle-ci. Bien que très quétaine, elle raconte l’histoire d’un couple qui s’aime malgré la distance qui les sépare. C’est cucu au max mais c’est venu me chercher! Probablement mon côté doux et romantique qui ressort! Je promet même de faire une chronique sur la MAGIE un jour (si vous ne comprenez pas l’inside, ne cherchez pas à comprendre!!).

Je me suis arrêté dans un village du nom de North Platte, juste à côté du Fort Cody, dédié encore une fois au cowboy et à Buffalo Bill! Il fait moins chaud qu’en Californie (environ 28 degrés) mais la piscine sera la bienvenue quand même après ce 1000 kilomètre dans la bonne direction cette fois! J’ai traversé deux fuseaux horaire en deux jours, j’ai droit à petit break!

Comme je n’ai pas grand-chose à raconter aujourd’hui, voici une petite capsule sur comment voyager de façon cheap! La semaine dernière, je vous ai présenté le Master Phil, grill électrique portatif qui remplace admirablement le BBQ. Mais le problème, c’est que l’électricité ne se retrouve pas partout. Alors que faire dans un parc, dans la forêt ou au milieu de nulle part? Réponse : le Master Midas!

Ah, ce poêle Coleman me rappelle des souvenirs. Il appartenait à mon grand-père qui nous faisait les meilleures frites du monde là-dessus! C’est de là où il tire son nom d’ailleurs car mon grand-papa s’appelle Hormisdas Leclair. Il s’agit du modèle à essence liquide et non au propane. Suffit de remplir le réservoir et d’avoir du feu et voilà! Comme il possède deux ronds, il vous permettra d’effectuer des recettes complexes comme dans le confort de votre cuisine. Et la cuisson au gaz est beaucoup plus rapide. Voici donc le résultat : un superbe macaroni, sauce à la viande et au fromage! Délicieux, surtout en plein milieu du Grand Canyon! À noter que le plat est servi dans un superbe bol Tupperware qui permet de conserver les restants!


Lorsque votre recette ne nécessite pas deux ronds, j’utilise le petit frère du Master Midas : The Excellence of execution. Ce petit réchaud portatif tire son nom du fait que je l’ai acheté à Sherbrooke dans un des célèbres magasin HART (j’entends déjà la gang de la Brasserie du Métro qui gueule!). Coût : même pas 20$! Il est utilisable à l’intérieur comme à l’extérieur, se range facilement et ne nécessite même pas une allumette! Il fonctionne avec des bombonnes de butane donc son coût d’utilisation est ridiculement bas.

Avec 3 modes de cuisson (électrique avec le Master Phil, gaz avec le Master Midas et butane avec The Excellence of execution), je suis certain de ne jamais me faire prendre au dépourvu et j’évite ainsi de dépenser de l’argent dans les restaurants, trop chers de toute façon! Demain, je vous parlerai d’orientation routière! Bye bye!

Détour


Hier soir, je suis allé me promener dans le « centre-ville » de Reno, une municipalité qui s’auto-proclame la plus petite des grosses villes (The world’s biggest little city). Et bien selon moi, il devrait modifier leur slogan pour « The world’s shitiest city »! Imaginez le pire trou à chien que vous avez vu de votre vie; pour moi, ce sera dorénavant Reno.

Sous des airs de Las Vegas, Reno pourrait être considéré comme la poubelle du Nevada. Les déchets jonchent le sol partout en ville, ça sent véritablement le caca de façon plus qu’évidente et les clochards en tout genre vous harcèlent à CHAQUE COIN DE RUE! Je vous jure, durant toute la promenade, je tenais la main sur mon porte-feuille en tout temps.

Dans les casinos, c’est la misère humaine à l’état pur. Loin des gens en tuxedo et en robe de soirée de Vegas, les gens jouent compulsivement aux machines à sous comme si leur vie en dépendait. Pas des gens riches, des gens de la classe moyenne qui rêvent au jackpot. Tout ça est évidement caché par des néons qui scintillent sur la rue mais en dedans, ça fait dur.

Les commerces qu’on retrouve sur Virginia Avenue ne sont pas des boutiques de luxes ou même des magasins de souvenirs. Ce sont UNIQUEMENT des magasins où l’ont vend de l’alcool ou des prêteurs sur gage. Et oui, des pawn shop où les gens vont déposer leurs bien précieux, principalement des bijoux selon ce que j’ai vu, en échange d’argent pour dépenser dans les casinos. Pathétique.

Le lendemain restera à jamais marqué comme une des pires journées de ma vie. Je suis parti tôt car je voulais avoir le temps de visiter Salt Lake City. Malheureusement, je n’ai pas eut la chance de le faire.

Tout allait bien, je roulais tranquillement sur une superbe route, le paysage était magnifique, levée de soleil aussi. À 10h, je me retrouve pris dans un bouchon de circulation MONSTRE. J’apprends que l’autoroute 80 que j’utilisais est fermée à la circulation à causes des feux de forêts. En effet, des incendies ravagent présentement le centre du Nevada et de l’Utah et il serait trop dangereux de laisser passer les voitures près des foyers. Nous sommes loin de l’Océan alors la continentalité et la sécheresse causent des dommages. Mon rêve de visiter Salt Lake venait littéralement de partir en fumée…

Deux options s’offraient à moi : attends la réouverture de la route, chose qui n’est jamais arrivé finalement, ou faire un « léger » détour. Par léger, j’entends par là… 7 heures de routes supplémentaires.

Je suis donc revenu sur mes pas pendant plus d’une heure. Au moment de prendre la sortie, évidemment, un chantier de construction bloquait l’accès alors j’ai du faite un détour de 10 kilomètres. J’embarque alors sur une vraie route de merde; des côtes à n’en plus finir, des bourrasques de vent dignes des pires tempêtes du Québec mais surtout des camions de foin tous les 25 kilomètres! Et je ne vous parle pas de la qualité du pavée : on était à une coche de la route de gravier.

J’ai donc roulé vers le Nord pendant 5 heures alors que je veux évidemment me diriger vers le Québec… à l’Est! Je prends finalement la direction de l’Est vers 18h après avoir traversé l’Oregon et l’Idaho… pour tomber sur un fucking chantier de construction. Martin Deschamps sans béquille avançait plus rapidement que les voitures!

Vers 20h, j’ai commencé à chercher une chambre d’hôtel. Mais comme les incendies ont paralysé le réseau de transport, pratiquement tous les hôtels sont pleins. C’est finalement vers 23h que j’ai finalement trouvé un hôtel, ironiquement à 10 kilomètres de Salt Lake City! Malheureusement, il n’y avait pas le web ce qui explique le retard de cette mise à jour.

J’ai donc passé environ 14 heures dans la voiture, roulé plus de 1200 kilomètres et traversé 4 États sans pouvoir visiter Salt Lake. Ce sera pour une prochaine fois. Sans faire de jeu de mots plate, je suis brûlé! Je vais donc me coucher et j’espère être sorti de l’Utah quand je vous reparlerai! C’est ce qui fait la beauté des voyages de ce genre : on ne sait jamais ce qui peut arriver. Je vous laisse sur une photo du ciel que j’ai contemplé toute la journée.

mardi 17 juillet 2007

L’évadé d’Alcatraz


Il n’y a plus que Clint Eastwood et Sean Connery qui ont été capables de s’évader du célèbre pénitencier d’Alcatraz : moi aussi! Rien d’aussi glorieux qu’eux, je n’ai eut qu’à attendre un ferry qui m’a ramené à San Francisco. Mais j’ai fortement apprécié l’expérience!

À l’origine utilisée à des fins militaires pour protéger la baie de San Francisco, l’île d’Alcatraz a longuement servi de fort de l’armée américaine. Sa position stratégique lui permettait de voir venir d’éventuels ennemis et ainsi empêcher que l’Ouest américain ne soit envahit.

Comme l’île est essentiellement composé de collines et de montages, les militaires recevaient l’aide de prisonniers de guerre pour effectuer les tâches les plus difficiles. Au début du 20e siècle, la population carcérale dépassait celle des militaires : le gouvernement américain décida alors de transformer Alcatraz en prison.

Et toute une prison mes amis! On parle de sécurité maximale. Les cellules ne sont pas plus grande que votre garde-robe. Les prisonniers n’avaient qu’une petite table, une chaise, une toilette et un lit. Il était interdit de décorer sa cellule alors les détenus connaissaient chaque recoins de leur espace.

Les criminels les plus dangereux étaient pour leur part mis en isolation dans le bloc D. Al Capone passa une grande partie de sa peine dans cette aile de la prison, qu’on appelle aussi le trou. Rien de joyeux, je vous en passe un papier!

Avec un climat froid, venteux et le brouillard que l’ont connaît, la vie des détenus étaient extrêmement difficile sur le Rocher. Tous rêvaient de pouvoir s’échapper. En 1962, 3 hommes ont réussit l’impossible. À l’aide de culières, ils ont réussit après de longues années, à creuser un tunnel dans le mur de leur cellule, à grimper à travers les tuyaux, à se rendre sur le toit de la prison avant de se jeter dans l’eau glaciale de la baie de San Francisco. Personne ne les a jamais revu vivant, ce qui laisse croire qu’ils sont morts noyés. D’autres racontent qu’ils ont réussit leur coups et qu’ils vécurent heureux en Amérique du Sud.

La prison a fermé ses portes en mars 1963, faute de budget. C’est Robert Kennedy, frère de l’autre, qui a ordonné la fermeture due à la vétusté des installations. L’île fut par la suite occupé par les Amérindiens qui réclamaient qu’Alcatraz soit reconnu comme un territoire indien car ceux-ci occupaient l’île bien avant l’armée américaine. Sans eau courant ni électricité, ils restèrent sur l’île pendant 19 mois!

Le Rocher est devenu une attraction touristique en 1973 alors que le gouvernement américain en a fait un parc national. Si jamais vous passez par Frisco un jour, cette visite est un MUST. Je vous conseille de réserver à l’avance car il n’y avait plus aucune place jusqu’au 23 juillet!

C’est avec un pincement au cœur que j’ai quitté la superbe ville de San Francisco. J’ai pris la route vers le Nord-Est de la Californie, ce qui veut dire que je serai de retour à Montréal sous peu.

La route fut absolument superbe aujourd’hui. Le Nord de la Californie est couvert de magnifique forêt de conifères dignes des Rocheuses canadiennes. Ca fait drôle de penser que j’étais sur le bord du Pacifique le matin à 0 mètre d’altitude et que quelques heures plus tard, je me baladais à plus de 3000 mètre au dessus du niveau de la mer!

En passant près du lac Tahoe, j’ai pu constaté les dégâts causés par les récents feux de forêt. Des hectares et des hectares de forêt naturelle ont été détruit au début juin suite à un orage électrique.

Je suis présentement à Reno, au Nevada. Cette ville est un espèce de Las Vegas mais sans le glamour. Il y a bel et bien des casinos et des néons mais il manque quelque chose! Je vais aller me promener sur la main ce soir, question de voir à quoi ressemble cette ville après le couché du soleil.

Demain, direction Salt Lake City. Ciao.

lundi 16 juillet 2007

I left my heart in San Francisco


Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas dans ce voyage! Après une journée de schnouter hier, je viens d’en passer une superbe à San Francisco. Celle-ci est probablement une des plus belles villes que j’ai de toute ma vie. Je tenterai de vous rendre les choses le plus fidèlement possible!

Tout d’abord la température est beaucoup moins chaude qu’à Los Angleles. Il n’a fait guère plus que 22 degrés aujourd’hui, ce qui est juste assez chaud pour marcher dans les rues. L’été, San Francisco est d’ailleurs envahie par le brouillard. Étant située juste à côté d’un courant marin froid, la ville se cache sous un épais brouillard en saison chaude, résultat du contact entre l’air et l’eau de températures différentes. On en perd même le Golden Gate de vue!

D’ailleurs, ce pont suspendu est fort impressionnant. Comme Frisco est située dans une baie, le fond marin est très profond. Il était donc impossible pour les ingénieurs de concevoir un pont traditionnel avec des piliers en bétons. Ils ont donc utilisé des câble GÉANTS pour soutenir le point. D’ailleurs, dans chacun de ses câbles se trouvent 27,000 fils d’acier trempé, du SOLIDE! On a peint le pont couleur « orange internationale » pour que les marins puissent le distinguer… dans le brouillard!

La ville de San Francisco n’était habité que par 800 personnes en 1848, la plupart des immigrants mexicains, avant que par erreur, un mineur trouve une pépite d’or dans le coin de Sacramento. Dans l’année qui a suivit, plus de 25 000 personnes se sont rués à Frisco à la recherche d’or. L’équipe de football de la ville s’appelle d’ailleurs les Forthy-Niners en souvenir de cette année 1849 où la ville est arrivé en grand sur la map!

Il est très facile de circuler en voiture à San Francisco. Le réseau de transport est adapté, seuls les stationnements abordables manquent. Ah oui, ce n’est pas à Frisco que vous allez apprécier apprendre à conduire une voiture manuelle! Vue la très importante activité sismique dans la région, la ville est sillonnée de pente et de côte des plus abruptes. Ca use une clutch mes amis! Même chose pour les mollets, j’ai peine à monter un escalier ce soir! Voici quelques exemples pour que vous compreniez!


Les maisons sont superbes là-bas. Frisco est une ville très roche où le prix moyen des résidences oscille autours de 700,000$! En voici une rangée dont celle utilisé dans la série Full House que j’aimais bien regardé dans les années 90!

L’architecture de la ville est vraiment magnifique. Comme plus de la moitié de la ville a été détruite en 1906 à cause du tremblement de terre et des incendies qui suivirent, les styles architecturaux se côtoient et s’agencent parfaitement.

Je suis allé faire un tour au Golden Gate Park. Construit uniquement pour concurrencer le Central Park de New York, celui-ci le surpasse à bien des points de vue. Tout d’abord, on peut accéder gratuitement au jardin botanique de la ville. On y retrouve des végétaux des 4 coins du monde et même certaines espèces animales en liberté.

Deuxièmement, vous pourrez visiter un authentique jardin de thé japonais. Il n’y a pas de mots pour décrire à quel point c’est joli. Ca me rappelait vaguement le jardin dans la cours de Monsieur Miagi! Lors de la deuxième guerre mondiale, ce jardin avait été donné aux chinois par les dirigeants de la ville de San Francisco car on pensait que tous les japonais étaient des ennemis ou des sympathisants nazi. C’est dans ce jardin que furent inventés, au début des années 40, les fameux « Fortune cookie » ou biscuit chinois! Oui ils furent inventés par des Chinois mais ils n’ont absolument rien à voir avec le Chine!

Je suis aussi passé faire un tour dans le quartier chinois où se trouve d’ailleurs la fabrique de biscuits chinois. Deux dame âgées les font À LA MAINS mes amis! À San Francisco, un habitant sur cinq est chinois alors vous pouvez vous imaginez la grosseur de leur quartier. On y retrouve toute sorte de boutique mais une en particulier a attiré mon attention. Il s’agit d’un marché de nourriture où l’on ne vent que des produits frais… même le poulet. Alors si vous passez par là, ne vous surprenez pas de voir le boucher égorgée une poule vivant par la vitrine de cette boutique. Tout un spectacle et un bruit assez spécial!

Finalement, je ne pouvais pas repartir sans passer voir la fameuse Lombard Street, la rue la plus tortueuse du monde. Une rue en zig-zag où vous userez de vos freins! Avec les fleurs en plein milieu, c’est magnifique!

Voilà pour aujourd’hui! Demain, je visiterai la prison d’Alcatraz avant d’amorcer le périple du retour à la maison. Comme dirait Sean Connery : « Welcome to the Rock »!

dimanche 15 juillet 2007

Conduite extrême.


Première journée décevante de ce périple américain. Tout avait pourtant bien commencé ce matin alors que j’ai quitté Los Angeles avant d’être pris, encore une fois dans la circulation! Je roulais tranquillement sur une superbe autoroute où il y avait même de jolies fleurs sur le terre-plein du milieu! Ca fait changement des traditionnels sapins du Québec!

Il y avait aussi de très beaux vignobles sur les côtés car on sait que la Californie est reconnue pour sa production de vin. Je me dirigeais tranquillement vers les montagnes quand soudain, je me suis encore retrouvé dans un bouchon de circulation… à l’entrée d’un parc national!

Et oui, la grosse saison des vacances est débuté car le parc débordait de visiteurs. D’ailleurs, la route menant au parc de Séquoias géants était tout simplement fermée car il y avait déjà trop de gens sur le site. BRAVO! Ils reçoivent plus de 4 millions de visiteurs par année à Yosemite, ils devraient prendre les arrangements nécessaires pour que l’on puisse visiter!


De plus, le tracé des routes a tout pour donner mal au cœur au plus solide des conducteurs. Je parle ici de conduite automobile extrême, dans des conditions affreuses. Et encore, il faisait beau aujourd’hui! Tout d’abord, il n’y a pas d’accotement : on roule donc directement à quelques centimètres d’une parois rocheuse ou d’un précipice, TRÈS rassurant!

Je vous suggères fortement de prendre une Gravol en déjeunant car des tournants à 90 degrés pleuvent! Et ça, c’est sans parler du freinage extrême qu’il faut effectuer pour éviter d’emboutir des roulottes qui ont de la difficulté à arrêter au bas des pentes!

Les paysages du parc sont superbes, lorsqu’on a la chance de pouvoir stationner la voiture pour les regarder! Le parc n’est nullement adapté aux visites en voitures. Par contre, les cyclistes, les campeurs et les randonneurs y trouveront leur compte. Il y aussi plusieurs endroits pour se baigner avec quelques petits plages bien sympathiques.

Je n’a malheureusement pas pu voir le parc de glacier car devinez quoi : la route était fermée! Ce fut déception, par-dessus déception. Mais bon, la vie continue et j’y retournerai probablement un jour car je suis loin d’avoir pu profiter pleinement de ma visite. Je suggère aux futurs visiteurs de calculer plus d’une journée à Yosemite et de ne pas oublier les vélos car les pistes semblent superbes.

Je suis ce soir à Dublin, non pas en Irlande mais à une soixantaine de kilomètre de San Francisco. J’ai bien hâte de découvrir cette ville et je repose déjà mes mollets car les côtes sont dures à monter là-bas! À demain.

Sur les traces des stars!


Quelle superbe journée mes amis! Du beau temps, pas trop chaud, du soleil, on ne pouvait demander mieux pour une journée à la découverte d’Hollywood. J’ai décidé de me payer un tour guidé de la ville plutôt qu’avoir à me farcir le désolant réseau routier de Los Angeles, les stationnements trop chers et les malades sur la route. Je n’ai jamais de toute ma vie vu des gens qui conduisent aussi mal. Ca dépasse de tout bord tout côté, ça roule à des vitesses de malades et ensuite ça te break dans la face sur l’autoroute, l’enfer. Me voici donc installé dans un confortable mini-bus climatisé avec un guide d’expérience…


Il nous a tout d’abord fait visiter Beverley Hill, quartier le plus huppé de LA. Petit arrête sur Rodéo Drive, juste assez pour comprendre que tu ne te promènes pas là en Toyota! Des Mercedes, des Lamborghini, des Porches, il n’y a que cela de stationnées sur le côté des rues!

Nous avons ensuite fait la tournée des maisons des célébrités. Parmi les plus belles, je citerai celle de Madonna, Tom Cruise, Sean Connery, Paris Hilton, Eddie Murphy, Snoop Dog, Pierce Bronsan. Celle de Johnny Depp est pas pire alors mesdames, je vous l’offre en photo!

Et exclusivement pour le bénéfice de ses fans, voici la résidence de Steven Seagle! De plus, je rajoute une photo du Beverley Hills High School pour les fans de 90210!


Malheureusement, aucune célébrité en vue mais de voir tout ce luxe valait pleinement la peine et cela nous rappelle à quel point nous sommes pauvres! Nous nous sommes ensuite dirigé vers Venice Beach, le royaume des muscles, des seins gonflés (Chango Mamma!!), des freaks tatoués et percés de partout et des surfers!

Cette superbe plage s’étend sur environ 5 miles et est très propre. L’eau y est assez chaude et l’ambiance est très festive.

Sur le Boardwalk, vous pourrez faire du shopping de tout genre! C’est le meilleur endroit pour se faire tatouer, percer un mamelon ou acheter de la marijuana légale selon le loustic qui semblait en avoir consommé beaucoup trop!

C’est un endroit très sportif où vous pourrez faire du skate ou du patin, jouer au basketball sur des court aménagé ou même vous entraîner dans un véritable gym à ciel ouvert. C’est Arnold Schartzegger qui a eut cette idée au début des années 70 ce qui donna l’idée d’ouvrir la Muscle Beach. Les dames apprécieront sans doute le spectacle; pour ma part, je préfère les jeunes dames en bikini!


C’est sur cette plage que furent tournées les scènes extérieurs de l’émission Baywatch mais pour moi, elle restera toujours le lieu des courses opposant Rocky Balboa et Appollo Creed dans The Eye of the tiger!

Il y a aussi des amuseurs publics sur le Boardwalk qui tenteront de vous distraite. Voici un clown psychiadélique qui fait des ballons pour les enfants ainsi qu’un sympathique vendeur de tatoo qui se promène avec un… iguane! Freak.


Nous sommes également aller à la plage de Santa Monica. Le paysage y était nettement plus beau mais il y avait beaucoup trop de monde.

La visite s’est terminé avec une photo du célèbre signe « HOLLYWOOD » au sommet de la colline du même nom. Saviez-vous qu’à l’origine, il s’agissait d’une publicité pour vendre des terrains à Los Angleles et que l’affiche originale se lisant « HOLLYWOODLAND ». Comme elle avait été installé en 1923, les lettres « LAND » sont tombés en décrépitudes et le reste du mot demeure le symbole de la capitale du cinéma américain!

J’ai conclu la journée en marchant quelques kilomètres sur le Walk of fame pour y contempler les étoiles dédiées aux différentes stars Question de demeurer dans la thématique arts martiaux, en voici une pour le Disgracieux de Terrebonne.

Sachez que les Beatles et Elvis furent les tout premiers à recevoir leurs étoiles dans les années 70. J’ai appris que pour avoir une étoile, il ne suffit… que de la demander! Il vous faudra débourser une somme de 15,000$ pour en assurer l’entretient. Comme quoi ce n’est pas aussi difficile que l’on ne le pense que de retrouver sur Hollywood Boulevard!.

En passant, Hollywood, c’est loin d’être aussi glamour que l’on ne le pense. C’est affreusement sale, ça pue en masse, les itinérants sont installés à chaque coin de rue et les boutiques vendent des articles plus que douteux. J’ai d’ailleurs été accosté par plusieurs désaxés mentaux qui voulaient me parler de Jésus et de la fin du monde!

Lorsqu’on arrive devant le Théâtre chinois, c’est là où le fun commence! Simple cinéma, c’est un lieu où vous pourrez voir les empruntes de pieds et de mains des célébrités. Avec la première du film Harry Potter cette semaine, les trois personnages principaux ont vu leurs empruntes prisent cette semaine. Le ciment n’était même pas encore sèche!

Devant le théâtre, vous retrouverez toute sorte de weirdo habillé en personnage de cinéma qui se feront prendre en photo avec vous pour 5$! Il y a à peu près 21 Spiderman, des Pirates des Caraibes, des X-Men et j’en passe. Le plus impressionnant demeure Darth Vader et son Strom Trooper.

Petite photo du Kodak Théâtre, endroit où se déroule chaque année la cérémonie de remise des Oscars, me voici dans un autobus de la ville en direction de l’hôtel. Les transports ne sont vraiment pas la force de la ville de Los Angeles qui bat tous les records de mocheté dans les déplacements!

Je pars demain vers le Nord de la Californie et je visiterai le parce de Yosemite, un des plus beaux aux États-Unis. On se reparle pas trop loin de San Francisco.