samedi 30 janvier 2010

iPad, iÏti, iBourg et iToyota!

Bon samedi matin. Steve Jobs nous présentait cette semaine la toute dernière création d'Apple, le iPad. À mi-chemin entre un iPhone et un ordinateur portable, plusieurs se questionnent sur l'utilité de la tablette! Montréal fut l'hôte de la conférence sur la reconstruction d'Haïti en début de semaine, le procès de 5 accusés dans l'affaire Norbourg a été annulé, Barack Obama a prononcé son discours sur l'état de l'union et le rappel des voitures Toyota sème le doute sur l'infaibilité du constructeur japonais. Bonne semaine!















vendredi 29 janvier 2010

Le VRAI iPad

Petit bonus rigolo du vendredi! MAD TV avait déjà parlé du iPad de Apple en... 2006! Prochain défi pour Steve Jobs?



mardi 26 janvier 2010

Du réchauffé!


Quoi de plus confortable que de se glisser sous les couvertures chaudes de son lit? Il semble que ce concept soit devenu vendable! Pour aider ses clients à affronter les rigueurs de l’hiver britannique, la chaîne d’hôtels Holiday Inn a lancé ce mardi un service de «bouillottes humaines»: vêtus de grenouillères blanches, gantés et coiffés de longs bonnets de nuit, des employés viennent chauffer les lits !!

Le nouveau service d’Holiday Inn «équivaut à une bouillotte humaine géante, qui chauffe le lit avant que le client n’y monte, pour lui offrir une bonne nuit de sommeil à l’abri du froid», explique Jane Bednall, porte-parole de la chaîne. L’idée qu’un inconnu se glisse dans votre lit pouvant en dégoûter plus d’un, Holiday Inn a pris soin d’équiper ses «chauffeurs de lit» de tenues spéciales : des combinaisons «spécialement dessinées», de longs bonnets de nuit à pompons, et des moufles. Seule note discordante sur ces ensembles blancs: le logo vert de la chaîne.

Pour cautionner son concept, Holiday Inn s’est appuyée sur l’expertise du directeur du Centre du sommeil d’Edimbourg, le docteur Chris Idzikowski. «Entrer dans un lit chaud, d’une température d’environ 20 à 24 degrés, est une bonne façon de démarrer le processus du sommeil, qui est au contraire inhibé si le lit est froid. Le nouveau service de "chauffeurs de lit" lancé par Holiday Inn devrait aider les gens à passer une bonne nuit de sommeil, d’autant qu’il leur est bien plus difficile de se réchauffer en venant de la neige», a affirmé ce spécialiste.

Ce nouveau service de 5 minutes sera testé gratuitement jusqu’au 25 janvier dans deux établissements londoniens, le Kensington Forum et le Kingston South, ainsi que dans un hôtel de Manchester.

Avec les rigueurs habituelles de l’hiver québécois, on vient presque de régler notre problème de chômage avec ce nouvel emploi!!

lundi 25 janvier 2010

samedi 23 janvier 2010

Tragédie haïtienne

Bon samedi matin. La tragédie haïtienne a encore retenu l'attention cette semaine; je ne parle pas du tremblement de terre mais bien du départ de Big Georges Laraque!! L'aide humanitaire s'organise et ce n'est nullement grâce à nos gouvernements, trop occupés à tenir des forums économiques au Québec ou à remanier ses marionnettes... euh ministres à Ottawa! Pour terminer, une belle réflexion sur la première année de pouvoir de Barack Obama, criant de vérité dans le cynisme!























jeudi 21 janvier 2010

Pèlerinage bactériologique


Alors que nous commençons à peine à nous remettre du temps des fêtes (je parle ici de l’estomac et du budget!!) d’autres célébrations religieuses s’amorcent! Heureusement, le festival « Kumbh Mela » ne se tient pas au Québec mais bien en Inde. Ce pèlerinage religieux amène des centaines de milliers de participants à se baigner dans le Gange, fleuve sacré. Mais quelqu’un a-t-il pensé à la pollution?!?

Pour les Hindous qui s'y baignent religieusement, le Gange reste un fleuve propre et pur même si son eau, considérée comme sacrée, est en fait un vrai bouillon de cultures toxique, charriant eaux usées, détritus et déchets industriels! La croyance selon laquelle se baigner dans le Gange permet de laver tous les péchés attire chaque année des millions d'Indiens et plus particulièrement à Haridwar, où se tient pendant trois mois depuis le 14 janvier l'une des plus grandes fêtes religieuses au monde, le festival «Kumbh Mela».

Mais les préoccupations environnementales liées à la pollution de ce fleuve long de 2 500 km grandissent, notamment lorsqu'il traverse des villes industrielles comme Kanpur, située à environ 800 km en amont de Haridwar. Il existe d’ailleurs une Fondation, Sankat Mochan, une association à but non lucratif qui s'est donnée pour mission de nettoyer le fleuve. La plupart des populations vivant sur les bords du fleuve, de l'Himalaya jusqu'au golfe du Bengale au Bangladesh, n'ont pas de système d'épuration. Près d'un temple de Kanpur, de l'eau usée tombe en cascade d'une canalisation d'évacuation, se mélangeant ensuite à une traînée d'écume blanche qui serpente dans le courant.

À Kanpur, le Gange doit lutter contre la pollution émanant de l'industrie du cuir, qui emploie environ 50.000 personnes dans plus de 400 tanneries utilisant force produits chimiques, dont l'oxyde de chrome. Même si les usines ont l'obligation de traiter les eaux usées avant de les rejeter, les associations environnementales les accusent de les rejeter directement dans le fleuve. L'usine de retraitement des eaux utilisée par les industriels du cuir de Kanpur a une capacité de 9 millions de litres par jour; par contre, on estime l’utilisation entre 20 et 30 millions de litres par jour! Selon les experts, le niveau d'oxyde de chrome dans le fleuve n'a pas diminué depuis le démarrage de l'usine de retraitement en 1995. Il se situe à 150 mg par litre, pour un maximum autorisé de 2 mg par litre.

Le gouvernement a dépensé plus de 160 millions de dollars pour nettoyer le Gange depuis le lancement de son programme de préservation en 1985 mais il reconnaît que le niveau bactériologique plafonne encore aujourd'hui à un niveau dangereusement élevé. En décembre 2009, la Banque mondiale a annoncé un prêt de 1 milliard de dollars à l'Inde pour soutenir les actions en faveur du Gange.

La foi religieuse semble donc primer sur la science. Un bon exemple pour les Québécois qui ne jurent que par l’eau embouteillée!

mercredi 20 janvier 2010

Pédagogie économique


Avec tous les scandales financiers qui éclaboussent les investisseurs depuis quelques années, les déboires de la Caisse de dépôts et de placements ou les multiples fluctuations des taux d’intérêt, avoir des connaissances en économie devient essentiel. Par contre, lorsqu’on observe notre belle jeunesse québécoise, accroc au crédit et endetté jusqu’au cou, l’avenir économique de la province me semble bien sombre! Mais il y a une lueur au bout du tunnel : la pédagogie économique!

C'est en pensant à ses deux filles de sept et neuf ans que le fondateur d'Ekomini, Philippe Racine, a eu l'idée d'une tirelire interactive pour leur offrir des conseils économiques dans un univers amusant. La version de la tirelire Ekomini, mise en marché en décembre, amène les jeunes vers un portail où les possibilités d'apprendre à économiser, à faire des plans pour les achats futurs, se joignent à un univers ludique pour aborder des notions d'éducation financière.

Ça ressemble au projet des caisses populaires mis en place dans les écoles primaires dans les années 60-70 avec la caisse scolaire. D'ailleurs, Ekomini a déjà des ententes avec certaines caisses populaires locales qui ont choisi cette tirelire pour des activités éducatives avec leurs membres. Ekomini veut conclure des partenariats avec d'autres institutions financières ayant aussi la préoccupation de l'éducation financière des enfants.

Le lecteur de la tirelire avec son système multidevise garde en mémoire le montant des dépôts et le transfert dans l'interface Ekominiville sur Internet. Dans cette ville virtuelle, quatre personnages aident l'enfant dans différentes situations. Le premier donne des exemples par lesquels l'enfant pourra gagner de l'argent par des tâches à la maison pour mériter son argent de poche.

Un autre lui apprendra qu'il est important de partager et de redonner dans la communauté. Des partenariats avec des fondations, comme celle de l'hôpital de Sainte-Justine. Les fondations sont affichées sur le site, et l'enfant peut voir des vidéos expliquant ce qu'elles font. Il pourra en choisir une virtuellement et y verser, avec la collaboration de ses parents, une partie des économies qu'il accumule.

Un autre personnage aidera l'enfant à se fixer des objectifs avec son argent. Au lieu de dépenser 1 $ par jour pour des friandises, il pourra choisir un projet à plus long terme pour le dépenser. L'enfant pourra apprendre que l'attente que va créer l'épargne lui permettra d'avoir quelque chose qui lui fera vraiment plaisir. Le système lui indiquera combien de semaines il faudra attendre pour réaliser l'objectif!

La ville virtuelle comprend une section pour les parents. Lorsque l'enfant se branche, l'adulte recevra un courriel lui indiquant ce que l'enfant a visité, les jeux auxquels il a joué et les décisions prises avec son argent. Le parent peut suivre l'évolution de l'enfant et les objectifs atteints. En même temps, il pourra configurer l'interface de l'enfant en jouant le rôle de la banque par exemple pour lui verser un intérêt sur ce qu'il économise ou en configurant les thèmes auxquels il aura accès.

Se greffe à la ville une aventure, «La monnaie perdue». Il y aura différents jeux pour retrouver la monnaie où les enfants apprendront les mathématiques, l'écologie, le recyclage ou la reconnaissance des pays par leur monnaie. La tirelire s'adresse à des jeunes âgés de 6 et 10 ans. La plateforme en ligne permet des mises à jour continuelles, l'ajout de nouveaux jeux ou de chapitres à l'aventure. La tirelire se vend 40 $ sur le site http://ekomini.com/.

Je propose d’en acheter une pour Micheal Sabia question d’éponger la légère perte de 40 milliards des dernières années!

mardi 19 janvier 2010

Le cellulaire pour contrôler sa voiture


Étant nouvellement propriétaire d’un merveilleux iPhone, je m’extasie quotidiennement des multiples applications auxquels j’ai maintenant accès ! Et le pire, c’est que les possibilités semblent illimitées. Les propriétaires de Chevrolet Volt abonnés au service d'aide OnStar pourront déverrouiller (ou verrouiller) leur voiture grâce à une application téléchargeable sur leur BlackBerry Storm, leur iPhone ou Motorola Android.

Cette capacité fait partie d'une gamme de fonctions nouvelles prévues pour Volt, l'hybride essence-électricité rechargeable que GM veut lancer d'ici la fin de 2010. On pourra savoir quel pourcentage de jus il reste dans la batterie, programmer l'heure de charge et faire démarrer la voiture à distance pour réchauffer l'habitacle comme un démarreur à distance.

Il y aura aussi plein d'informations plus ou moins utiles mais amusantes pour ceux et celles qui échangent plus avec leur iPhone qu'avec leur conjoint: rendement énergétique en litres par 100 km; kilométrage à l'électricité/à essence; lecture d'odomètre du dernier voyage ou au total.





En attendant, on pourrait aussi ajouter l’option changement d’huile, rotation des pneus ou déneigement automatique !

lundi 18 janvier 2010

GPS : Grande Perte de Souvenirs?


Avant de débuter, je tiens à préciser que je dédie d’avance ce prochain papier à mon bon ami Steve Charrette, le plus grand dépendant technologique que je connais! Le GPS, quelle invention extraordinaire pour ceux qui sont incapables de distinguer le Nord du Sud! Mais selon les scientifiques, il semble que le GPS n’aurait pas que des avantages au niveau de la mémoire humaine

Les habitués du GPS risquent de rendre leur cerveau paresseux et plus vulnérable à la maladie d'Alzheimer. C'est du moins la conclusion de chercheurs de l'Institut Douglas, qui ont constaté que l'utilisation d'un GPS pour s'orienter affecte la croissance de l'hippocampe, une zone du cerveau impliquée dans l'alzheimer!!

Ces recherches illuminent un processus souvent observé par les automobilistes et qui a été responsable d'une tragédie en 2003. Un Montréalais avait oublié sa fille de 22 mois durant toute la journée dans sa voiture, parce qu'il avait changé son itinéraire habituel. C'était un homme qui avait l'habitude de déposer sa petite fille d'environ 2 ans à la garderie; ensuite sa routine était de déposer son épouse au métro et ensuite il se rendait au travail, explique Mme Bohbot. Son épouse était en retard, alors il l'a déposée d'abord au métro, pensant déposer sa petite fille après. Malheureusement, sa routine automatique a pris le dessus, c'est-à-dire qu'après le métro, il s'est rendu au travail et a oublié la petite, qui dormait bien à l'arrière de l'auto.

«Quand on se rend à un endroit où on n'est jamais allé, on doit être bien concentré pour trouver son chemin, explique Véronique Bohbot, chercheuse en neurosciences à Douglas. Le GPS élimine cette exigence, parce qu'on peut se limiter à suivre les instructions de tourner à droite ou à gauche. Quand on fait des efforts pour s'orienter, on utilise beaucoup une région du cerveau appelée hippocampe. Cette région est beaucoup moins sollicitée quand on se sert d'un GPS.» D'autres études sont arrivées à des résultats similaires, notamment en montrant que les chauffeurs de taxi ont un hippocampe plus développé (tout comme leur sens de la parole!!).

Pour arriver à ce résultat, Mme Bohbot a demandé à 30 participants de naviguer à l'intérieur d'un labyrinthe sur un écran. Ils devaient utiliser deux stratégies: s'orienter à l'aide de repères, ou simplement suivre une liste de commandes (tourner à droite au deuxième coin de rue, par exemple). Les cobayes qui utilisaient les repères avaient une activité plus grande de l'hippocampe, alors que les autres stimulaient plutôt une autre région du cerveau, appelée les noyaux caudés. Ceux-ci sont impliqués dans l'apprentissage par «stimulus-réponse». «Ce sont les comportements qui deviennent des automatismes, dit Mme Bohbot. Un stimulus dans l'environnent provoque une réaction automatique et inconsciente chez l'individu.»

Pour les itinéraires souvent empruntés, les noyaux caudés remplacent peu à peu l'hippocampe comme région du cerveau la plus sollicitée. «Lorsqu'on prend le même chemin pour aller au travail tous les matins, au début on regarde les détails de l'environnement pour s'orienter, on fait des relations entre les points de repères et on se construit une carte cognitive qui dépend de l'hippocampe. Lorsqu'on utilise notre carte cognitive, on peut s'adapter à l'environnent et prendre des raccourcis lorsqu'on décide d'aller quelque part de nouveau ou lorsqu'un imprévu nous empêche de prendre notre chemin habituel, par exemple si le métro ou l'entrée d'autoroute est fermée. Par contre, si on utilise le même chemin jour après jour, le chemin se fait de façon automatique après plusieurs semaines. Parfois, c'est tellement automatique qu'on ne se souvient même plus de ce qu'on a vu en chemin. Le jour où notre routine change, on se trompe. Par exemple, si au lieu d'aller au travail, on doit aller chez le dentiste, on fait une erreur et on se retrouve sur le chemin du travail.»

Alors juste pour être certain, Stevo, tu demeures sur la rue Mirka et tes enfants se nomment Mathieu et Jonathan!!!! Vive Garmin!!

samedi 16 janvier 2010

Haïti, Harper et les déchets

Bon samedi matin. Il n'était pas facile de traiter du séisme haïtien de façon caricaturale mais les artistes québécois ont fait preuve de beaucoup d'humanisme et de sensibilité dans leur propos. On dit que l'humour est la meilleure thérapie pour exorciser la douleur alors tentons le coup! Mais le cynisme est rapidement revenu en poste en parlant de la prorogation du Parlement canadien jusqu'en mars ainsi que les relations glaciales entre Jean Charest et Stephen Harper à propos des changements climatiques et de la future usine de transformation des déchets en énergie durable. Bonne semaine et soyez généreux avec Haïti, ils en ont VRAIMENT besoin...