jeudi 30 septembre 2010

Une image vaut mille mots...

Ceux qui me viennent en tête sont ingéniosité et imbécilité!!










mercredi 29 septembre 2010

Boire et manger sa bouteille!


Les bouteilles d’eau en plastique constituent un véritable fléau environnemental. En plus de gaspiller une quantité incroyable de pétrole, elles prennent des centaines d’années à se décomposer dans la nature. Mais une solution écologique et gastronomique semble s’avancer vers nous! Depuis des mois à Paris, un designer et des scientifiques sont en quête de la matière et de la forme parfaites, et comptent bien présenter leur premier flacon mangeable d'ici un an!

L'idée de s'inspirer d'une cellule biologique pour transporter de l'eau a germé dans l'esprit de David Edwards, professeur de génie biomédical à l'université d'Harvard et fondateur du Laboratoire, à Paris, qui allie recherche scientifique et design. Et c'est au designer français François Azambourg qu'il a demandé d'imaginer cette «bouteille mangeable».

Depuis des mois, spécialistes de biochimie cellulaire ou de physique-chimie des matériaux cherchent à reproduire la logique du fruit, alternative de demain à «la bouteille en plastique qui consomme du pétrole, n'est pas forcément recyclable, et est polluante», explique le désigner.

Pour l'instant, la bouteille n'est pas encore aboutie. Fabriquée à base d'alginate (algues brunes), elle ressemble à une grosse figue molle. On croque le sommet, siffle son contenu --de préférence avec une paille--, et on mange le contenant. En l'occurence, le prototype proposé est une bouteille aromatisé au chocolat, avec à l'intérieur du jus de fraise!! La «bouteille mangeable» sera beaucoup plus rigide et vraiment étanche, promettent ses créateurs, qui ne veulent pas trop en dire pour des raisons de secret industriel.

On pourrait aussi penser à rendre comestible les canettes de boisson gazeuse, les ziploc ou même les pizza pochettes!

mardi 28 septembre 2010

Hôtellerie cinématographique


Les chaînes hôtelières rivalisent d’audace pour offrir du luxe à leur client. Un hôtel parisien innove en proposant des décors à couper le souffle, souvent inspirés des grands succès d’Hollywood.

28 chambres et sept suites composent l'Hôtel Seven. Les chambres quant à elles n'ont rien à envier aux suites quant à l'originalité de leur design. Dénommées Lévitation, toutes révèlent un lit «suspendu», et même la baignoire pour certaines d'entre elles!


Parmi les sept suites, celle nommée «007», installée au premier étage, reprend l'esprit des années 60, date à laquelle la saga cinématographique de l'agent secret britannique James Bond a connu ses premiers succès. Un écran géant y est installé qui permet de visionner les 22 films réalisés jusqu'à ce jour. Même les toilettes rendent hommage à l'un des épisodes, Goldfinger.





Autre lieu, autre transposition. La suite «Alice» plonge le client dans l'univers du roman de Lewis Carroll, avec un champignon en guise de pouf et un jeu d'échecs rétro-éclairé dans les toilettes.



Quant aux services, l'hôtel quatre étoiles propose notamment un service à la chambre 24h/24 et une conciergerie, des massages sur demande ou encore un service de pressing.

Au Québec, on songe à faire la même chose en retapant les vieux motels avec les décors d’Aurore l’enfant martyr, les 7 jours du talion et la Florida!! Pour voir plus d’images, visitez le site officiel de l’hôtel.

lundi 27 septembre 2010

Pénurie viticole


On sait que les temps sont durs pour l’Église chrétienne. Les scandales se succèdent, les fidèles délaissent la pratique, la montée de l’intégrisme, bref, ça va mal! Une autre tuile tombe maintenant sur le clergé mexicain : le manque de vin de messe!

Le Mexique compte la deuxième communauté catholique d'Amérique latine, derrière le Brésil. Environ 80% de ses 106 millions d'habitants se revendiquent de cette religion. L'Église catholique mexicaine n'a plus de fournisseur de vin de messe sur le territoire national et va devoir se tourner vers les producteurs à l'étranger!

Les maisons Domecq, El Vergel et Casa Madero, principaux fournisseurs, ont suspendu, pour des raisons de rentabilité. Cette production particulière du vin de messe doit être pur et de faible teneur en alcool, conformément à la vieille tradition de l'Église. Au Mexique, le vin de messe peut être rouge ou blanc, mais doit être élaboré à partir de raisins mûrs, et son degré d'alcool doit être compris entre 6 et 8 degrés.

Il est grand temps de laisser tomber les traditions cléricales : soyons modernes et remplaçons le vin de messe par la Corona!

samedi 25 septembre 2010

Charest et le registre des armes à feu

Bon samedi matin. Jean Charest a monopolisé l'attention des médias de la province cette semaine avec son témoignage à la Comission Bastarache. Après que Georges Lalande soit venu confirmer les allégtions de Marc Bellemare, Frisou Charest et Franco Fava ont tenté de discrédité les propos de l'ancien avocat. Ca commence à ressembler de plus en plus à un freak show cette histoire là! Parlant de cela, le registre des armes à feu est sauvé, pour l'instant... Bonne semaine!




















vendredi 24 septembre 2010

Escouade caca-nine (2e partie)


Je vous parlais récemment d’une police autrichienne qui pourchassait les propriétaires de chiens qui ne ramassaient pas les déjections de leur animal de compagnie. Et bien les merdes canines inspirent aujourd’hui la science de l’énergie! Matthew Mazzotta, un artiste de Cambridge, dans le Massachusetts, a eu l'idée de recycler des excréments canins pour les transformer en gaz et alimenter un réverbère à l'ancienne dans un parc de la ville.

«L'Étincelle du Parc» est composée de deux gros réservoirs cylindriques de 1900 litres, peints en jaune vif et reliés à un réverbère. Les propriétaires de chiens sont invités à ramasser les déjections et les déposer dans le réservoir gauche. De l'eau et des bactéries permettent de produire du gaz méthane, brûlé ensuite dans le bec à gaz.

Le parc n'est pas très grand, mais suffisamment fréquenté pour assurer une alimentation régulière des réservoirs... Le projet a été financé par une bourse de 4000 $ US accordée par le Conseil des Arts de l'Institut de Technologie du Massachusetts, le réputé MIT où Matthew Mazzotta a obtenu l'an dernier une maîtrise en arts visuels.

Cet homme de 33 ans a eu l'idée d'utiliser des crottes de chiens pour l'éclairage public après un voyage en Inde. Il avait vu là-bas des gens se servir de «digesteurs à méthane», utilisant le même carburant malodorant, pour produire du gaz de cuisine. En se promenant un jour dans le parc de Pacific Street à Cambridge, il a constaté que les poubelles étaient remplies de sacs contenant des déjections canines.

Consulté, le chef des pompiers de Cambridge Gerry Reardon avait initialement émis quelques réserves. Il redoutait que du vandalisme ou une mauvaise conception provoque des fuites, ou une accumulation dangereuse de gaz. Mais la solidité des réservoirs métalliques et l'adjonction de dispositifs de sécurité adaptés l'ont incité à donner son feu vert, ce qui est très rare pour un pompier!!

Le projet, temporaire, prendra fin d'ici quelques semaines. À terme, Matthew Mazzotta envisage de lancer sa propre entreprise de production de biogaz. Vu le nombre d'amis à quatre pattes, cette source d'énergie renouvelable est potentiellement importante, tout en constituant un bon moyen de nettoyer parcs, rues et jardins. Il suffira aux gens de regarder autour d'eux, et faire attention où ils marchent. Mazzotta va faire des millions à Marseille!

jeudi 23 septembre 2010

Vent biblique


Il est plutôt rare que la religion et la science s’entendent sur quelque chose. Ce n’est pas la théorie suivante qui viendra arranger les chicanes de clochers entre les soutanes et les blouses blanches!

Des scientifiques affirment que les eaux de la mer Rouge pourraient effectivement s'être ouvertes devant Moïse pour permettre aux Hébreux de fuir leurs poursuivants, comme le rapporte l'Ancien Testament!

Des simulations sur ordinateurs ont démontré que la partition de la mer Rouge pourrait avoir été causée par un phénomène naturel qui a provoqué des vents si puissants qu'ils auraient libéré, en une nuit seulement, un corridor presque sec au milieu de la mer. Selon les chercheurs, il aurait fallu un vent de 63 miles à l’heure pour que la mer se sépare.

L'eau aurait migré dans le lit d'une ancienne rivière où elle aurait été retenue plusieurs heures. La mer aurait repris son cours normal sitôt les vents tombés. Et, selon la Bible, sitôt les disciples de Moïse passés. On relègue donc aux oubliettes la théorie du tsunami, tout comme celle du miracle divin.



On attend toujours des réactions du Vatican mais lorsqu’il s’agit pour l’Église de réagir, vaut mieux attendre un premier homme sur mars, la fonte de la calotte polaire ou la prochaine coupe Stanley des Maple Leaf de Toronto!

mercredi 22 septembre 2010

Du beurre, c’est bien meilleur!


Je commence déjà à être tanné d’entendre parler des gaz de schistes. Cette expression quasi inconnue il y a quelques semaines fait déjà saliver les gouvernements avides d’exploiter la manne des combustibles fossiles. Et bien peut-être qu’on se trompe et que la réelle solution à la crise énergétique mondiale se trouve dans le… beurre!

Chaque année, la foire agricole de Pennsylvanie, qui a lieu à Harrisburg, fait un concours de sculptures de beurre. En 2007, le gagnant avait façonné une statue de Benjamin Franklin et de la «Liberty Bell», qui a sonné tout juste après la proclamation de la Déclaration d'indépendance des États-Unis en 1776 à Philadelphie. Soucieux de ne pas prêter le flanc à des accusations de gaspillage, les organisateurs de la foire ont demandé publiquement des suggestions pour utiliser de manière productive les 800 livres de beurre de la statue gagnante. Michael Haas, biochimiste au ministère de l'Agriculture des États-Unis, a répondu à l'appel.

Le biochimiste de Pennsylvanie a transformé le beurre en 150 litres de biodiesel. Il déclare «Je ne pense pas que le beurre soit une solution d'avenir pour le biodiesel, explique M. Haas en entrevue téléphonique. C'est un intrant beaucoup trop dispendieux. Mais notre démonstration illustre les progrès de la fabrication de biodiesel à partir de gras alimentaires. Si on transformait toutes les eaux usées graisseuses des usines et des restaurants américains en biodiesel, on pourrait produire près de 3 milliards de litres par an.»

Le biochimiste Haas travaille depuis 2005 de concert avec Blackgold, société qui veut elle aussi tirer profit des résidus de l'industrie alimentaire. L'objectif est d'utiliser le gras emprisonné dans les filtres des restaurants. Des lois interdisent dans toutes les grandes villes d'envoyer les résidus de cuisson dans les conduites d'eau, parce qu'ils contiennent trop de graisse et peuvent boucher les canalisations d'égout. Plusieurs fois par année, les restaurants doivent payer des sociétés spécialisées pour dégraisser les filtres à eaux de cuisson. Beaucoup ne le font pas, ce qui cause des problèmes d'égouts. En réutilisant la graisse de cuisson pour faire du biodiesel, on pourrait éviter des coûts aux restaurateurs et des bris de conduites. Blackgold a reçu un contrat de la Ville de San Francisco pour construire une usine de ce genre.

Au Québec, avec les cabanes à sucre au printemps et la Belle Province le reste de l’année, on risque de devenir la capitale mondiale du biodiesel graisseux! Ceci me rappelle un excellent épisode des Simpsons où Bart et Homer collectaient de la graisse à Springfield pour la revendre!