mardi 9 juillet 2013

Kodiakus en Grèce : jour 8

C’est avec beaucoup de nostalgie que Kodiakus a bouclé ses bagages, un mélange d’excitation de retourner à la maison et de mélancolie de quitter un si beau pays. La semaine passée en territoire grec fut l’une des plus belles de toute l’existence de l’ourson. Il a eu le privilège de VIVRE l’Histoire et de goûter une culture si riche. Bien que le peuple grec ne soit pas un des plus accueillant rencontré (des années d’invasion étrangère, une crise économique sans précédent et un gouvernement austère ont le chic de vous saper le moral j’imagine!!), Kodiakus s’est bien senti partout où il est allé. Il avait pourtant entendu beaucoup de mauvaises choses sur Athènes, à quel point cette ville pouvait être sale, polluée et dangereuse; il peut désormais confirmer que cette réputation est grandement surfaite et injustifiée. Le berceau de la civilisation occidentale est une cité magnifique aux accents à la fois européen et oriental, aux charmes méditerranéens sous un ciel azuré incomparable. À jamais, il se souviendra de la mer, des montagnes verdoyantes, des champs d’oliviers à perte de vue, des routes accidentées, des saveurs exotiques et tellement réconfortante de la cuisine grecque. En fermant sa valise, c’est bien plus que des souvenirs en pacotille que Kodiakus ramenait; il deviendra au Québec avec un amour éternel pour ce mémorable pays.

Qu’a-t-il préféré? Impossible de faire un choix entre les falaises escarpées de la forteresse de l’Acro-Corinthe, la baignade dans une eau cristalline, la vastitude du théâtre d’Épidaure, le richesse du site archéologique d’Olympie, la porte des Lion de Mycènes, l’Aurige de Delphes ou la magnifique vue de la mer au sommet de la montagne, la colossale impression de grandeur devant le Parthénon, un gyros de rue à Athènes ou la magnifique quiétude qui règne dans les îles grecques.

C’est à tout cela qu’il pensait avant de grimper dans l’avion. Il tenta aussi, pour la dernière fois, de déchiffrer les secrets de la langue grecque!
Un long vol de 10 heures l’attendait et quand l’avion prit son envol, il fit le vœu de revenir fouler le sol grec en compagnie de l’élue de son cœur. Dans ses bagages, il ramena l’emblème de la ville, un porte clé de la chouette d’Athéna, animal représentant la déesse de la sagesse et de la stratégie guerrière car comme elle, l’oiseau observe longuement sa proie, perchée sur une branche, avant d’attaquer. C’est Athéna qui donna son nom à la ville après que la population l’ait choisie au détriment de Poséidon. Les habitants demandèrent aux deux divinités d’offrir un cadeau à la ville. Poséidon frappa l’Acropole de son trident et fit jaillir de l’eau; Athéna frappe elle aussi la colline sacré et fit pousser un olivier. Les Athéniens virent l’opportunité commerciale et choisir donc Athéna! Pour se venger, la dieu de la mer inonda la ville d’un violent Tsunami!
En revenant à la maison, Kodiakus retrouva ENFIN son amoureuse! Eros lui avait jeté un sort et il s’est retrouvé encore plus fou d’amour qu’avant son départ. En guise de présent, Kodiakus offrit à sa Pénélope, qui l’avait si patiemment attendu, un cœur en coquillages. Ensemble, ils regardèrent les photos de voyage de l’ourson en mangeant des olives et des pistaches d’Égine.
Fin!

dimanche 7 juillet 2013

Kodiakus en Grèce : jour 7

Après une microscopique nuit de sommeil, Kodiakus et sa tribu ont quitté très tôt vers le port d’Athènes, le Pirée. Véritable porte d’entrée du commerce de la métropole grecque, le port est situé à environ 20km du centre d’Athènes. Dans l’Antiquité, on avait fait fortifier la route menant du port à la ville pour éviter que les commerçants se voient délester de leur cargaison par de méchants pirates! Le dieu Hellios faisait poindre ses premiers rayons lorsque nous pénétrons dans l’enceinte des quais pour une croisière dans les îles grecques du Golfe saronique, un enclave située au Sud-Ouest d’Athènes.
Plusieurs passagers prirent place sur le devant de l’embarcation pour disposer d’un accès privilégié au paysage, pour prendre un bain de Soleil ou pour piquer une petite sieste après cette courte nuit. Kodiakus choisi toutes les options mentionnées!
D’autres plus enjoués/réveillés ont choisi de se trémousser sur des rythmes latins en compagnie de danseurs professionnels originaires du Mexique! La croisière s’amuse finalement!
On se souviendra que l’Oracle de Delphes donnait ses prédictions d’avenir au nom du dieu Apollon. Delphes en grec veut dire dauphin. Kodiakus n’avait jamais fait le lien que ces marsouins nagent aussi dans la Mer Méditerranée et profite parfois du courant marin dégagé par les lourds bateau de croisière pour se reposer les nageoires un brin. Toujours très spectaculaire, surtout lorsqu’on ne s’y attend pas!
La première île visitée fut celle d’Hydra, situé à la pointe du Péloponnèse. La particularité de cette coquette île est l’interdiction de circuler à l’aide de véhicule motorisé! Pas de voitures, pas de scooters, uniquement des ânes et des mulets! Il s’agit d’un spectacle en soi de les voir chargés de grosses valises de touristes!
Le village est magnifique. Situé sur plusieurs petites collines, on peut circuler tranquillement pour voir ses superbes maisons, ses rues escarpées et la magnifique vue du port.
Après cette première escale, les voyageurs remontèrent à bord pour manger. Un délectable buffet avait été préparé pour les matelots et il fut fort apprécié après le repas GASTRONOMIQUE de 14 services (oui, vous avez bien lu!!!), de la veille!
Second arrêt sur l’île de Poros. Dès qu’on entre dans le port deux choses : les rustiques maisons pastelles et l’immense horloge située au sommet d’une colline. L’île est reconnue pour ses magnifiques céramiques ainsi que sa vie nocturne!
La 3e et dernière ville de notre mini-croisière nous mena à Égine, la plus imposante des trois. La cité apparaît vers les années -1000 et sera une puissante maritime de l’époque grâce à ses relations commerciales avec la Phénicie et l’Égypte. De plus, sa flotte de guerre joua un grand rôle dans la victoire grecque lors de la bataille de Salamine en -480. Ceci n’empêcha par les Athéniens d’attaquer Égine 50 ans plus tard! Finalement, la cité fut la première capitale provisoire de la Grèce au moment de l’indépendance. On retrouve encore sur l’île les vestiges d’un temple dédié à Apollon.
La ville est superbe mais très peu animé en cette journée de canicule. D’ailleurs, plusieurs participants reviendront à la maison avec, en souvenir, un beau gros coup de Soleil! Kodiakus a bien retrouver quelques baigneurs à la plage mais la plupart des visiteurs étaient sur des terrasses couvertes à déguster une gelato!
En revenant vers le Pirée, Kodiakus réalisait peu à peu toutes les magnifiques choses qu’il avait pu voir depuis son arrivée en Grèce. En voyant s’avancer Athènes, il se considérait fort chanceux d’avoir eu le privilège de découvrir une infime parcelle de l’héritage grec au monde occidental. D’ailleurs, il ne semblait pas être le seul à manifester un réel enthousiasme.
Reste une journée, celle du retour. Amour, Kodiakus rentre à la maison tel Ulysse en Ithaque. Voici une chanson pour patienter jusque là. À suivre…

samedi 6 juillet 2013

Kodiakus en Grèce : jour 6

MAGNIFIQUE journée dans la capitale de la civilisation occidentale! Par contre, la journée de Kodiakus sera raconté uniquement en image car le couvre-feu est déjà passé et l’ourson doit se lever à 5h45 demain matin pour partir en croisière dans les îles du Golfe saronique!! Mais vous verrez, Athènes n’a pas besoin de description, elle se visite très bien par les yeux. Alors transformez-vous en cyclope!! À suivre…