jeudi 24 mars 2011

Biocarburant bovin


Le titre pourrait vous laisser croire qu’il sera question des fameuses flatulences de vaches, plus polluantes que les gaz de schiste selon la très crédible ministre Nathalie Normandeau! Mais non. Il semble que la Californie soit présentement l’hôte d’une révolution qui pourrait changer la façon de produire du carburant…

Une équipe de microbiologistes californiens vient d'identifier 40 000 enzymes qui pourraient rendre les biocarburants moins chers que l'essence. Les chercheurs ont utilisé une vache dotée d'un tube menant à ses estomacs, ce qui permet d'analyser en temps réel l'activité microbienne dans l'organisme du ruminant. Les microbes décomposent l'herbe que broute la vache, un processus similaire à la conversion de plantes en biocarburants.

Les vaches décomposent l'herbe de manière très efficace. Elles font exactement ce que nous avons besoin d'accomplir pour trouver des filières viables de biocarburants. Actuellement, nous utilisons surtout du maïs, au mieux de la canne à sucre. Il faut pouvoir utiliser des mauvaises herbes comme celles qu'on trouve dans les champs en jachère, qui poussent sans engrais ni herbicide et avec un rendement bien supérieur au maïs et aux autres espèces aussi utilisées pour l'alimentation. Par exemple, le panic érigé (switchgrass). Ou alors, encore mieux, les résidus de la culture du maïs, la tige et la pelure de l'épi.

Utiliser des végétaux « inutiles » à l’humain plutôt que de gaspiller du maïs, voilà une excellente idée!

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