+1

Google vient de lancer son nouvel outil nommé «+1», qui a une fonction similaire au bouton «J'aime» de Facebook : signaler et partager avec nos contacts les sites web ou les articles appréciés sur la Toile. À la différence du bouton «J'aime» de Facebook, celui de Google ne sera pas encore affiché sur des sites tiers, mais bien à côté des résultats de recherche. L'internaute souhaitant signaler son appréciation d'un résultat n'aura qu'à cliquer sur le bouton dédié, qui changera instantanément de couleur.

Les autres internautes pourront voir le nombre de personnes appréciant tel résultat de recherche. En effet, les appréciations des internautes sont publiques, mais n'apparaissent pour l'instant que lorsqu'un internaute fait une recherche dans le moteur de Google. L'entreprise a l'intention de permettre aux sites web d'intégrer son bouton, mais sans avoir spécifié la date à laquelle ils seraient autorisés à le faire.

Si une personne ayant signifié son appréciation fait partie de nos contacts Google (dans Gmail, GTalk, Reader, etc.), son nom s'affichera à côté du bouton. Google indique que le nom des contacts d'autres réseaux sociaux aussi sera bientôt affiché.

Ce faisant, l'objectif de Google est d'augmenter la fiabilité de ses résultats de recherche, en se basant sur le degré d'appréciation des internautes. Cependant, l'entreprise précise que sa nouvelle fonction n'altérera pas l'algorithme gérant l'ordre dans lequel les résultats sont présentés.





Parfaitement inutile selon moi, +1 !!

Pizza patrimoniale

Parfois, on goûte un plat tellement succulent qu’on souhaite le partager avec le monde entier. La pizza napolitaine est l'un des plats les plus représentatifs de l'Italie, et le pays cherche à faire reconnaître ce fait et protéger sa recette en faisant inscrire le plat au patrimoine mondial de l'Unesco!

D'après un quotidien britannique, la pizza traditionnelle de Naples serait l'une des meilleures candidates à l'inscription pour recevoir la protection de l'Unesco. En 2009, les habitants de Naples avaient déjà obtenu le label Spécialité Traditionnelle Garantie (STG) de l'Union Européenne pour leurs pizzas. Il signifie que les pizzerias qui affirment servir de véritables pizzas napolitaines doivent les préparer et les cuire de façon bien définie, en utilisant uniquement des tomates de San Marzano et de la mozzarella issue de lait de bufflonne. La pizza doit être cuite au four à bois et la pâte doit avoir été pétrie à la main.

L'Association pour la véritable pizza napolitaine s'est aussi donnée pour mission de protéger la spécialité locale, et a compilé une liste de règles pour définir ce qu'est une véritable pizza napolitaine: la pâte doit être élastique, facile à plier, et les ingrédients comme la sauce tomate, l'origan, l'ail et la mozzarella doivent être présents en proportions harmonieuses. La liste du Patrimoine Immatériel de l'Unesco est une archive des traditions culturelles du monde entier qui doivent selon l'organisation être préservées.

Parmi les autres traditions culinaires inscrites au Patrimoine Immatériel de l'Unesco, on trouve le repas gastronomique des Français, et la cuisine traditionnelle mexicaine, tous deux inscrits en 2010. Pour 2011, peut-on espérer le smoked meat du Schwartz’s, la poutine de la Banquise ou les hot-dogs du Centre Bell?

Pénurie hygiénique

La sortie canadienne du iPad 2 la semaine dernière a mis en lumière un problème à venir : une pénurie de pièce informatique entrant dans la fabrication de la précieuse tablette. La cause? Le récent tsunami au Japon. Mais ce n’est pas le pire problème auquel les Japonais sont présentement confronté!

Depuis le 11 mars, jour des terribles secousses telluriques et du tsunami qui ont ravagé le nord-est de l'archipel, les Japonais ne paniquent pas, mais agissent par réflexe, comme à toutes les crises majeures. Ils accumulent des marchandises d'usage quotidien au cas où ils seraient bloqués chez eux plusieurs jours ou de crainte que la rareté ne fasse grimper en flèche les prix. Il ne s'était pas écoulé trois heures après le séisme que des hordes de Nippons s'étaient ruées dans les supermarchés pour acheter des nouilles instantanées, de l'eau, des conserves, des piles électriques... et du papier de toilette!!

De nombreux foyers japonais ont beau être équipés de toilettes électroniques à jet d'eau et séchage, ils utilisent toujours autant de papier de toilette. Des entreprises sont même forcées de préciser à leurs salariés qu'il n'est pas correct de voler en douce un rouleau!!

La pénurie actuelle à Tokyo résulte quant à elle des dommages infligés à de grandes usines à papier dans les préfectures très affectées de Miyagi, de Fukushima ou d'Ibaraki. Selon les données recueillies aux caisses des magasins, le lendemain de la catastrophe, les habitants de Tokyo ont dépensé en moyenne cinq fois plus en nouilles instantanées et jusqu'à huit fois plus en eau minérale, une envolée de la demande qui s'est aussi traduite par une ascension des prix. Depuis, en raison d'usines endommagées, de routes impraticables, de l'essence rationnée ou encore d'une fourniture insuffisante d'électricité, la production et les livraisons ne reprennent que très lentement.

Des chaînes devraient aussi redémarrer progressivement dans les usines du nord-est. Reste que certaines, situées à moins de 80 km de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, sont à la merci d'une éventuelle extension du périmètre d'évacuation autour de ce site hautement radioactif.

Comme quoi l’hygiène au Japon, on est loin de s’en torcher!!

Maudit que je m'ennuie des Expos

Nouvelle conquête de l’Amérique

J’adore l’Histoire. Ceux qui disent que c’est une science immobile et poussiéreuse sont tellement loin de la vérité puisque je crois sincèrement qu’aucun autre domaine n’évolue autant que l’Histoire. Nous avons encore la preuve pour débuter la semaine.

La découverte au Texas d'un site archéologique contenant des milliers de vestiges datant de 15 500 ans fait reculer de plus de 2000 ans l'arrivée des premiers occupants de l'Amérique, remettant en question la théorie actuelle sur la colonisation du continent.

Cette dernière fait remonter les premiers Américains aux peuplades de la culture dite de Clovis, dont des vestiges ont été trouvés dans plusieurs sites depuis 1932. Selon cette hypothèse controversée, les porteurs de cette culture --caractérisée par une technique très particulière de taille des pointes de silex bifaces-- seraient venus d'Asie il y a environ 13 500 ans par le détroit de Béring durant les glaciations. Ils se seraient ensuite répandus sur tout le continent pour atteindre la pointe australe de l'Amérique du Sud.

Le nouveau site archéologique texan, appelé «Debra L. Friedkin» et situé à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest d'Austin, documente avec un nombre de vestiges sans précédent une occupation humaine du continent américain antérieure aux peuplades de Clovis.

Par contre, la théorie du peuplement du continent américain par les peuplades de Clovis souffrait de plusieurs faiblesses importantes. Ainsi, il n'existe aucune trace de la «technologie» de taille des silex de Clovis dans le nord-est de l'Asie d'où ces colonisateurs seraient venus. Ensuite, des pointes de flèche en silex découvertes en Alaska et ayant précédé de mille ans l'arrivée des tribus de Clovis sont taillées différemment. Enfin, ajoute cet archéologue, six sites datant de la même période que la «culture de Clovis» mis au jour en Amérique du Sud ne contiennent aucun vestige pouvant être assimilé à cette «culture».

La datation s'est faite selon une technique par luminescence calculant quand les sédiments recouvrant les vestiges ont été exposés à la lumière pour la dernière fois. Et moi qui pensait que la plus vieille forme de vie Amérique était le Parti Conservateur du Canada!

Manteau-Sac de couchage-Tente

Tiens, pourquoi pas un petit spécial du dimanche pour mon ami Hugo, fanatique des objets à multiples fonctions! Vous êtes perdu en forêt et devez passez la nuit dans le bois? Vous êtes sorti au Moomba et votre compagne a fait changer les serrures? Vous êtes un chef en campagne électorale et vous êtes tanné des motels cheaps en région? J’ai la solution pour vous : le JakPak!

Voici un accessoire pour les campeurs minimalistes: un imperméable qui, une fois la nuit venue, se transforme en sac de couchage ET en tente une place ! Fabriqué en nylon recouvert d'uréthane, le JAKPAK se divise en trois: l'imperméable lui-même, le sac de couchage inséré dans le dos de celui-ci, et la tente cachée dans une poche. Les morceaux s'attachent les uns aux autres avec fermetures-éclairs et velcro, histoire de bien protéger le porteur contre les intempéries.

Pour 250$, vous serez prêt à affronter toutes les situations. Je vous suggère fortement le vidéo promotionnel. La séquence qui nous démontre l’imperméabilité de la chose est loufoque à souhaits!

Budget, élections et Pont Champlain

Bon samedi à tous. Tous l'attendaient mais nous connaissions l'ussie avant même son dépôt: le budget fédéral. Malgré une tentative de séduction avec Jack Layton, le gouvernement de Stephen Harper se retrouve avec une élection sur les bras. Les Conservateurs recherchent encore cette fameuse majorité mais je me doute bien que ce n'est pas au Québec qu'ils viendront la chercher. À moins qu'ils fasseent la promesse de donner de l'argent pour le nouveau Colisée à Québec ainsi que pour le Pont Champlain à Montréal! C'est donc parti pour la campagne électorale! Bon weekend!

Trouver chaussure à son pied!

Pour compléter la thématique sur les transports (les wagons musées mercredi et les biocarburants écologiques basés sur la digestion des vaches hier), je vous propose une autre façon originale de se déplacer, un soulier! Je m’excuse à l’avance des mauvais jeux de mot!

Le printemps arrive, voici une auto-fantasme pour les gens qui passent tous les samedis matins à cirer leur auto. Cette voiture de trois mètres en cuir véritable est un truc publicitaire du fabricant de chaussures chinois Kang. La compagnie dit avoir utilisé la peau tannée de cinq boeufs pour façonner la carrosserie de cette voiture-chaussure électrique. Selon Kang, elle a une autonomie de 400 km sur une seule charge. Par contre, elle n'est pas très rapide: 48 km/h, le pied au plancher!!

La voiture a été présentée aux employés et aux médias chinois cette semaine. On ne sait pas si l'expression «conduire comme un pied» se traduit littéralement en mandarin! Kang dit que sa godasse-mobile lui a coûté l'équivalent de 6500 $ (donc 13 000$ pour une pair!!). À ce prix-là, il semble qu'il n'y ait pas de ceinture de sécurité et on pense que ce n'est pas une bonne idée de la conduire de nuit.

Elle sera produite à seulement 40 exemplaires et sera utilisée dans autant de villes de Chine pour faire la publicité de ses chaussures. Heureusement que Kang fabrique des chaussures et non des soutiens-gorges!!

Biocarburant bovin

Le titre pourrait vous laisser croire qu’il sera question des fameuses flatulences de vaches, plus polluantes que les gaz de schiste selon la très crédible ministre Nathalie Normandeau! Mais non. Il semble que la Californie soit présentement l’hôte d’une révolution qui pourrait changer la façon de produire du carburant…

Une équipe de microbiologistes californiens vient d'identifier 40 000 enzymes qui pourraient rendre les biocarburants moins chers que l'essence. Les chercheurs ont utilisé une vache dotée d'un tube menant à ses estomacs, ce qui permet d'analyser en temps réel l'activité microbienne dans l'organisme du ruminant. Les microbes décomposent l'herbe que broute la vache, un processus similaire à la conversion de plantes en biocarburants.

Les vaches décomposent l'herbe de manière très efficace. Elles font exactement ce que nous avons besoin d'accomplir pour trouver des filières viables de biocarburants. Actuellement, nous utilisons surtout du maïs, au mieux de la canne à sucre. Il faut pouvoir utiliser des mauvaises herbes comme celles qu'on trouve dans les champs en jachère, qui poussent sans engrais ni herbicide et avec un rendement bien supérieur au maïs et aux autres espèces aussi utilisées pour l'alimentation. Par exemple, le panic érigé (switchgrass). Ou alors, encore mieux, les résidus de la culture du maïs, la tige et la pelure de l'épi.

Utiliser des végétaux « inutiles » à l’humain plutôt que de gaspiller du maïs, voilà une excellente idée!

Dans le bon vieux temps ça se passait d’même

La Société de transport de Montréal a mis en service lundi une rame de métro musée sur le parcours de la ligne orange. Pour ce faire, la STM a décoré et aménagé trois wagons de métro en musée pour souligner le 150e anniversaire des transports collectifs à Montréal.

Les passagers qui y monteront pourront en apprendre davantage sur le passé et la naissance des transports en commun à Montréal, notamment par un jeu-questionnaire. Cette exposition mobile sur les débuts du transport collectif à Montréal se poursuivra jusqu'à la fin mai. Ces wagons clairement identifiés parcourront la ligne orange toute la journée, arrimés à des trains réguliers.

De juin à août, trois autres wagons-musées seront consacrés cette fois aux transports publics contemporains. De septembre à décembre 2011, la thématique des wagons-musées abordera les transports en commun du futur.

La STM, qui assure 390 millions de déplacements par année à Montréal, voulait souligner de façon originale les 150 années d'existence du réseau de transport en commun de la métropole.

Ce qui est crédible dans ce projet, c’est que les usagers pourront comparer la technologie d’époque et celle d’aujourd’hui pour se rendre compte… que rien n’a changé! D’ailleurs, ce sont nos vieux wagons qui devraient être dans un musée! Je pense aussi que les horaires sont les mêmes depuis 150 ans!

iBurger

Les restaurateurs rivalisent de prouesses pour attirer la clientèle. Un nouveau resto vient d’ouvrir ses portes au centre-ville de Montréal avec une particularité technologique assez originale!

Fraîchement ouvert dans la rue Metcalfe, au centre-ville de Montréal, le resto de hamburgers haut de gamme est le premier établissement montréalais à mettre des tables tactiles à la disposition de leurs clients pour que ceux-ci passent leurs commandes. Le système a été entièrement conçu à Montréal, selon les spécifications des trois propriétaires, qui se sont connus dans les cuisines du Newtown, sur Crescent.

Le trio refuse de dévoiler le moindre détail sur la quincaillerie technologique qui compose ses tables. Tout ce qu'on sait, c'est qu'ils ont rejeté d'emblée les technologies offertes par les grands fournisseurs, comme Apple et Microsoft. La table Surface, de Microsoft, par exemple, est utilisée dans un bar branché de Las Vegas, mais coûte 10 000$, et n'est absolument pas adaptée aux aléas de la restauration. En revanche, les tables de l'iBurger coûteraient autour de 3000$ à fabriquer (sans les logiciels) et résisteraient à tout: café, nourriture, couteau qu'on échappe.

En plus de l'attrait marketing évident qu'elles provoquent, les tables tactiles de l'iBurger permettent aux chefs d'apporter facilement et rapidement des changements au menu. On s’entend que la table n’est qu’un gadget de plus pour justifier des prix légèrement trop élevés. Mais en consultant le menu, je me suis rendu compte que la bouffe semble très intéressante!

Analyse scientifique

Un petit texte pour mes élèves qui ADORENT les sciences ;) Seulement 28 % des adultes américains seraient capables de comprendre le cahier Science hebdomadaire du New York Times. Un progrès, tout de même, puisqu'ils étaient seulement 18 % en 1998.

L'enquête, forcément très subjective, est de Jon Miller, de l'Université du Michigan, qui se spécialise depuis une trentaine d'années dans la culture scientifique du citoyen moyen et la perception que celui-ci a de la science. Son exemple du New York Times a souvent été considéré comme une illustration du fait qu'on ne peut jamais espérer rejoindre 100 % du public avec un travail de vulgarisation. Dans son dernier travail, Jon Miller n'essaie pas d'expliquer ce passage de 18 à 28 % en une décennie. On ne saura donc pas si c'est le lectorat qui est devenu plus intelligent, ou le New York Times qui vulgarise mieux...

Deux constats : où les sciences, c’est trop complexes, où les gens ne se donnent pas la peine de comprendre par manque d’intérêt!

Menace nucléaire, budget Bachand, Régis à Vegas, Bettman et les infrastructures routières!

Bon samedi et surtout, bon équinoxe du PRINTEMPS!! Un mot que je n'espérais plus! Encore une grosse semaine dans l'actualité. Tout d'abord, suite au Tsunami de la semaine dernière, le Japon subit présentement une menace nucléaire très sérieuse. Parlant de menace, le ministre des finances Raymond Bachand ne s'est pas gêné pour taxer les étudiants et les futurs retraités du Québec dans son budget. Stephen Harper a profité de l'absence de Régis Lebaume, en vacances à Las Vegas, pour aller visiter la vieille capitale pour annoncer des investissements dans l'aéroport mais pas dans le nouveau Colisée! Gary Bettman, notre cher commissaire de la LNH, a été à la hauteur de nos attentes en ne faisant rien dans le dossier des coups à la tête. En lien avec cela, il faudra bientôt porter un casque pour circuler à Montréal tellement les routes et font tombent en ruines. Pour terminer, Lucien Bouchard se demande probablement dans quel merdier il s'est placé en acceptant un poste à l'Association des compagnies pétrolières et gazières du Québec! Bon weekend!