samedi 14 août 2010

Trump city



En partant de New York ce matin, je me serais cru à Montréal! Partout dans le stationnement de l’hôtel, des plaques du Québec, dans les corridors, du français! Nous n’étions pas les seuls qui voulaient se rendre à la plage en ce magnifique samedi ensoleillé. La circulation est assez dense mais au moins, ça avance!

Comme c’était ma toute première visite à Atlantic City, je suivais religieusement les indications de mon GPS. Je tourne dans une rue, j’arrive au bout dans un cul de sac et le GPS m’indique qu’il faut que je tourne à droite sur le Boardwalk, un passage piétonnier SURÉLEVÉ EN BOIS! Vive la technologie, n’est-ce pas mon cher Steve?

Au premier coup d’œil, Atlantic City ressemble aux autres villes dont la principale activité touristique est le jeu. Moins glamour que Las Vegas au niveau du look mais beaucoup plus huppé que Reno qui demeure le pire trou à chien que j’ai visité de toute ma vie! Mais la grande différence avec Vegas, c’est la présence de l’Océan à quelques mètres des grands casinos, un avantage géographique indéniable. Plusieurs grandes maisons de jeu ont pavillon sur le Boardwalk, dont la plupart appartiennent au magna de la finance, l’excentrique Donald Trump de la série télévisée The Apprentice. D’ailleurs, très humble de sa personne, il a donné son nom à ses casinos et plusieurs photos de lui trônent un peu partout!


Au niveau du kitch, cette « réplique » du Taj Mahal indien est plutôt réussit!


Nous débutons par une promenade sur le Boardwalk, fort achalandé par cette magnifique journée. La promenade est bordée de plusieurs commerces et boutiques en tout genre, de casinos et aussi de quelques beaux monuments pour rendre hommage aux soldats américains.






Le soleil commence à cogner assez dur alors nous nous dirigeons vers la plage. Il ne me manquait qu’une petite serviette! J’ai choisi le modèle discret à l’effigie de Benjamin Franklin sur le billet de 100$. Let’s go to the beach!

Les vagues sont splendides et puissantes. Pat est déchaîné dans l’eau, il est plus énervé que les enfants! L’eau est assez chaude, profitons-en. Pour ma part, la baignade fut plutôt courte à cause de petits problèmes techniques au niveau du maillot! Avec la puissance des vagues, je préférais le confort du sable sur la plage que de me retrouver au poste de police pour exhibitionnisme! J’ai donc pu prendre quelques petits clichés, comme Pat qui enrichit sa collection de coquillage ou comment le bronzage peut devenir une brûlure au 3e degré lorsqu’on abuse de l’huile! J’ai vu du poulet chez St-Hubert moins rôti que la fille dans le coin de la 3e photo!



Pour ceux qui le désirent, il est possible de prendre un taxi sur le Boardwalk. Évidemment, ne cherchez pas les Yellow Cabs de New York mais faite appel à la version américaine des tchouk tchouk. On vous transportera où vous voulez mais les tarifs semblaient fort élevés.


Par la suite, nous allons manger un peu dans un endroit très chouette, une suggestion du Coy! Un peu de nourriture santé et un service aussi impeccable qu’élégant, voilà mon genre d’endroit! Je vous recommande le Chilli Dog.



Lorsqu’on s’éloigne un peu de la promenade, on voit que la population locale éprouve des difficultés financières évidentes. Les maisons placardées font légions, tout comme les prêteurs sur gage. La pauvreté est palpable, c’est d’une infinie tristesse. Est-ce du au ravage causé par le jeu?

Contrairement à Las Vegas, Atlantic City constitue une destination familiale. En plus de la plage, on retrouve un parc d’attraction et plusieurs kiosques de jeu d’adresse qui divertiront les enfants, les petits comme les grands!


Nous avons tenté notre chance au Cesar’s Palace en jouant quelques dollars. Pat et sa chance légendaire ont encore fait des siennes et il est sorti du casino plus riche de quelques présidents américains! J’aurais bien aimé voir la ville le soir, les lumières, les néons, mais ça sera pour une autre fois car nous avons de la route demain, la visite du Hall of fame du baseball et le retour en sol canadien sans passeport pour Pat! Notre soirée se termine donc au McDo (dont le look reprend celui du restaurant original de la compagnie) et nous encouragerons Jean Pascal qui boxera sur la chaîne HBO dans quelques minutes. À lundi pour le récit de notre dernière journée de périple.

2 commentaires:

Claude (Grand Duc) Leduc a dit…

Bonne description d'Atlantic City: Beaux Casinos au devant, taudis en arrière... Comme dans la toune de Bruce Springsteen...

Avec votre photo du Hooters, j'ai complètement oublié d'aller à celui de Toronto (ou de Brosse-Art...). Ce sera pour la prochaine fois...

Bonne visite à Cooperstown !

Anonyme a dit…

Enfin de la fifille!!!

Sacripant!!!

Steven Seagal