lundi 18 juillet 2011

Jour 4 : la vague orange


Nous avons quitté Texarkana ce matin en direction de Houston. Se sont succédées de minuscules routes de campagnes où les limites de vitesse sont aussi variables que la députation du Parti québécois. Parlant de cela, les limites de vitesse sont différentes le jour et le nuit, chose que je n’avais jamais vu auparavant. Le paysage lui fut assez standard, bref, de la route peu intéressante!

Nous sommes arrivés à Houston en milieu d’après-midi, juste à temps pour profiter de la piscine et du spa du MEILLEUR motel en Amérique du Nord, le Interstate Lodge. J’y avais séjourné en 2007, un bijou de découverte! Par la suite, nous sommes allé visité le centre-ville de Houston. Quoi que visité est un bien grand mot pour deux raisons : de un, il faisait environ 45 degrés dont la marche à l’extérieure était des plus désagréable. Deuxièmement, on dirait qu’il n’y avait rien, mais alors là rien de bien intéressant à voir! Quelques gratte-ciels, peu de commerces, des rues désertées de leurs passants à cause de la chaleur, bref, le néant. Par contre, nous avons vu nos premiers palmiers du périple, signe que la végétation change un peu.




Allons-y avec un peu d’histoire. La ville porte le nom de Sam Houston, un homme politique américain considéré par plusieurs comme le père fondateur de l’État du Texas. Militaire lors de sa jeunesse, il déménagea dans l’Est à Nashville pour y devenir Sénateur au Congrès des États-Unis. Son plus important fait d’armes fut d’avoir guidé les troupes américaines lors de la guerre contre les Mexicains du Sud à partir de 1835. Suite à la bataille d’Alamo à San Antonio, les troupes de Sam Houston réussir à remporter la bataille ainsi que le territoire tant convoité. Plus tard, il refusera d’adhérer au théorie abolitionniste d’Abraham Lincoln et sera impliqué dans la guerre de sécession de 1861. Toute une vie pour ce personnage fort important de l’histoire américaine. D’ailleurs, la présence hispanique est très forte à Houston, on entend de l’espagnol partout et on peut même le lire sur les panneaux de circulation.

Nous sommes allez manger dans le seul restaurant du coin, le Home Plate bar and grill, situé à quelques mètres du stade. L’influence mexicaine se fait sentir sur la cuisine comme en témoigne l’excellent Chilli que j’ai mangé. Ben y est allé avec les nachos et Pat, les fameux piments jalapenos! Le réveil risque d’être mouvementé! Par la suite monsieur Tousignant, nous avons mangé nos premiers burger du voyage! Et ce fut l’un des meilleurs de ma vie : bœuf texan de haute qualité, bacon, fromage, mayonnaise mais surtout, un œuf en guise de garniture, un PUR délice! Je me promets de retenter l’expérience chez-moi.

Nous avons ensuite traversé au Minute Maid Park, stade des Astros de Houston. À l’origine, l’équipe se nommait les Colt.45 en référence au fameux pistolet qui avait permis la conquête de l’Ouest américain mais j’imagine que les missions spatiales de la NASA, dont le siège social se trouve là-bas, on amené un changement de nom dans les années 1960! D’ailleurs, la thématique espace est bien respecté par les autres équipes sportives de la ville : les Rockets au basketball et les Aeros au hockey! Le Minute Maid Park est un stade couvert et je ne pense pas que ça soit à cause de la pluie! Lors de notre passage, le toit était malheureusement fermé mais il s’agit quand même d’un superbe stade, moderne et esthétiquement bien développé. Pour honorer la mémoire de mon défunt grand-père en compagnie duquel j’ai assisté à mon premier match en 1983 entre les Expos et les Astros, nous avons pris un moment de silence avant d’entamer une orangeade Minute Maid, breuvage que j’affectionnais particulièrement lors de mon enfance!




Pat à fait son… Pat en demandant à un Coach des Nationals s’il pouvait lui remettre une balle en guise de souvenir. Connaissant le franc parler du Coy, comment pouvait-il refusé?!?

Malgré la climatisation, c’était encore très chaud et surtout humide à l’intérieur. On se serait cru au Stade olympique avec une foule médiocre, on parle peut-être de 10 000 personnes au gros max. Il faut mentionner que les Astros sont actuellement la pire équipe des majeurs alors les insuccès de l’équipe peuvent expliquer la piètre assistance. Juste pour vous dire, se stationner à 100 mètres du stade coutait… 5$! Le match opposait les Astros à nos fameux Nationals de Washington, tiens donc! La rencontre fut joué à un rythme d’enfer jusqu’en 8e manche. Plusieurs beaux jeux défensifs sont venu parsemer la rencontre, tout comme un des plus longs circuits que j’ai eut la chance de voir live. Une SOLIDE claque de Micheal Morse, wow! Comme divertissement, nous avons eut droit à une course de mascottes déguisées en sachet de sauce Taco Bell! La Hot sauce l’a emporté au photo finish, tout comme les Nationals par la marque de 5 à 2.

Voilà ce qui conclut cette journée. La chronique se veut brève ce soir car nous avons une MÉGA journée de route demain alors vaut mieux économiser les forces. Je vous laisse avec le montage photos de Ben sur Graceland, une pure merveille. À demain en direct de Kansas City.


4 commentaires:

Claude "Grand Duc" Leduc a dit…

Dommage que Houston soit plate, mais la visite sauvée par la gastronomie...et le Minute Maid Park. Bonne randonnée aujourd'hui ! GD

Anonyme a dit…

À 45 degrés Celcius, c'est encore plus chaud qu'à Mtl

Enfin des burgers.. Y a t-il eu des Rings of fire ce matin?

Bonne route et dites Bonjour à Georges Brett!

LB

Anonyme a dit…

BONJOUR A VOUS TOUS PAT PHIL BEN
JE REGARDE VOTRE BLOG A TOUS LES JOURS JE VOUS TROUVE FANTASTIC
AMUSEZ VOUS BIEN ET SOUYEZ PRUDENT
AFFECTION
THERESE ET ANDRE LEGAULT X X X

Anonyme a dit…

Le Coy a surement fait quelques pyrotechnies de cuvette ce matin!!!

C'était chaud et humide et on ne parle pas de maganage ici...ben voyons donc!!!

Steven Seagal