Bilan

Me voici de retour à la maison. Le décalage horaire me rentre encore dans le corps mais je vais survivre, enfin je l’espère! Reste donc à faire un bilan du voyage.

Il m’est impossible de choisir une visite ou une ville favorite puisque j’ai TOUT aimé. Chaque petite ville avait un petit quelque chose de spécial, de coquet, de joli. J’ai adoré Cassis pour la mer et le soleil, Vaison pour ses ruines, Arles pour l’ambiance de son marché, Aix pour ses fontaines, etc. Les paysages de Provence sont à couper le souffle, que ce soit les montagnes, les vignobles, les forêts et même les champs agricoles, tout est beau!

Je me souviendrai longtemps de mes expériences de conduite européenne. Faire circuler des voitures modernes dans des rues ayant été conçues pour les piétons et les chevaux, voilà le principal défi de la conduite en France! Le système des ronds points est une excellente idée puisque ceux-ci permettent de régulariser la circulation en évitant les feux et les stops. Le problème, c’est que les limites de vitesses sont totalement inconstantes sur les autoroutes, les stations de péage trop fréquentes. Mais ce qui est le plus fatiguant, ce sont les motocyclistes! J’avoue que le scooter est probablement le meilleur moyen de circuler vu l’étroitesse des rues mais ce n’est pas une raison pour dépasser les voitures comme des cons à gauche et à droite, de rouler sur les trottoirs ou de passer, sans avertissement il va s’en dire, entre des voitures en train de rouler.

La cuisine provençale est totalement délectable. Le mélange des légumes locaux mais surtout des épices font de chaque plat une explosion de saveur. Les gratins, les salades mais surtout les fromages me manqueront. Et que dire du vin de la région du Rhône, magnifique!

Par contre, deux choses ne me manqueront pas : la chaleur extrême du Sud de la France et l’attitude hautaine des Français. Des journées à 40 degrés Celsius, ça use son homme surtout lorsque la température descend, la nuit, à… 27! Pour les Français, nous serons toujours des colonisés parlant un français bizarre. Mais après les avoir entendu parlé, je suis encore plus fier de notre langue du Québec car nous sommes de bien meilleurs défenseur de celle-ci que nos cousins qui utilisent plus d’anglais que de français dans leur conversation. Un parking, des tissus, un Coca Light, B-R-A-V-O!!

Voilà qui conclut ce périple. J’espère que vous avez eut autant de plaisir à me lire que j’en ai eut à écrire pour vous. Je m’accorde un petit congé de deux semaines et je serai de retour le 19 juillet pour un road trip aux États-Unis. Ciao!