vendredi 17 septembre 2010

Le cellulaire à l’école


Le visage de l’école a grandement changé depuis quelques années. À l’ère des classes multimedia, des smart board et du wifi, on est loin du tableau noir et des feuilles mobiles! Mais, selon moi, l’avancée technologique a une limite : le téléphone cellulaire à l’école. Par contre, le Premier ministre de l’Ontario est d’ avis contraire!

Depuis 2007, les cellulaires sont interdits dans toutes les écoles publiques de Toronto. Or voilà que le district scolaire étudie la possibilité de revenir sur cette décision, envisageant l'adoption de nouvelles règles pouvant rendre son utilisation acceptable. Interrogé sur le sujet, le Premier ministre ontarien Dalton McGuinty a affirmé que le cellulaire a sa place en classe si les élèves en font une utilisation «adéquate. Je crois que nous devons être ouverts à cette possibilité. Les BlackBerry et les téléphones intelligents sont une source d'information et nous voulons que nos élèves soient bien informés», a-t-il déclaré. Le premier ministre affirme que les professeurs pourraient, par exemple, enseigner aux jeunes comment utiliser l'appareil pour accéder à des informations pertinentes sur Internet!

Au cours des dernières années, le téléphone cellulaire a gagné en popularité dans les rangs des ados. Il n'est toutefois pas aussi répandu qu'on pourrait le croire. Selon une enquête réalisée par le Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO) en 2009, 40 % des jeunes âgés de 12 à 17 ans possèdent leur propre téléphone portable.

Reste à voir si le débat aura des échos au Québec où, règle générale, l'utilisation des téléphones cellulaires n'est pas permise pendant les cours. Pour ma part, c’est un non catégorique pour un millions de bonnes raisons! Qu’en pensez-vous?

5 commentaires:

Camille... a dit…

C'est un peu ridicule je pense.
1. Même si on peut les interdire pendant les examens, ça facilite la triche.

2. Ça déconcentre. C'est vraiment facile de sa cacher et de jouer avec ça. Je l'ai fait cette semaine pendant une conférence plate... :P Mais il me semble quand même qu'au secondaire, les conséquences sont plus dommageables de faire ça, dans le sens où les cours de 3hrs où un conférencier raconte quelque chose qui ne sera évalué d'aucune façon est plutôt rare.

3. C'est la version moderne et plus discrète des petits papiers passés discrètement dans le dos du prof.

et 4. En réponse à l'idée de M. McHuinty d'utiliser le BlackBerry comme source à l'école, ben... c'est pas tout le monde qui a un cellulaire, encore moins un BlackBerry. C'est quoi, ça deviendrait du matériel obligatoire? On peut pas obliger tous les élèves à avoir un BlackBerry, c'est comme tous les obliger à avoir un ordi portable. D'autant plus que les frais d'un cellulaire ne finissent jamais. Un ordi ça coûte plus cher, mais une fois que c'est payé, c'est fini. Les contrats de BlackBerry peuvent facilement coûter 50$ par mois et plus...

C'est complètement insensé comme idée.

Anonyme a dit…

Avant au début des cours chaque prof indiquaient les regle a suivre concernant la gomme en classe.

Par la suite le jeux était d'en avoir une sans se faire prendre...

Et la grande distraction dans les cours était de s'écrire dans la main, gribouiller sur du papier et manger ca gomme a éffacer...

Hum les temps change...

John Monds

Anonyme a dit…

en effet, cher ami!

Anonyme a dit…

Cette année, certains Collèges de la Rive-Sud (!) permettront l'utilisation du cellulaire dans certains cours en 5e secondaire.Il s'agit d'un projet pilote.

Il s'agit d'éduquer les étudiants sur l'utilisation du cellulaire en classe ou dans tout endroit public.

Certains téléphones intelligents peuvent être tout autant utiles que certains ordinateurs.

Dans certains cours (à la maîtrise) à l'Université, beaucoup d'élèves passent plus de temps à répondre à leurs courriels qu'à écouter le cours...

Il faut croire que les temps changent... On verra bien...

Mme Coccinelle de Varennes

Anonyme a dit…

Je suis contre l`utilisation du cellulaire en classe, même si on est en 2010, (le contact humain avec le prof) est plus enrichissant à mon avis.

Pandora