Flirter avec l’ennemi

Vous connaissez l’expression « If you can’t beat them, joint hem »? Dans la foulée du piratage du PlayStation Network, Microsoft a décidé d'utiliser les services d'un jeune pirate informatique irlandais... à bon escient!

Le pirate en question a tenté de semer la pagaille dans le serveur en ligne du jeu Modern Warfare 2. Pour colmater la brèche, le géant informatique a immédiatement pris des mesures pour éviter que des renseignements sur les joueurs circulent librement sur le web. Alors que Sony a préféré déclarer la guerre au piratage, Microsoft a tendu la main au jeune pirate. Lors d'une conférence donnée dans le cadre de la Bank of Ireland Business Week, le directeur général de Microsoft, Paul Rellis, a affirmé qu'il travaillait avec le pirate afin qu'il puisse mettre à profit ses compétences de façon légale.

Plusieurs entreprises font les frais des pirates informatiques. Le PlayStation Network a été ébranlé pendant plusieurs semaines, tandis que des renseignements sur des candidats potentiels ont été volés grâce à une brèche sur le site d'Eidos Montréal. Finalement, l'entreprise Lockheed Martin, spécialisée dans la fabrication d'avions de guerre, a été victime d'une attaque qu'elle assure avoir repoussée.

En apprenant ceci, Jean Charest aurait tenté de rejoindre Jean-Yves Cousteau pour régler les problèmes d’inondations au Québec, ne sachant pas que ce dernier est mort depuis environ… 15 ans!