jeudi 17 février 2011

Chauve-souris?


Depuis que j’ai atteint la vénérable trentaine, on dirait que ma légendaire tignasse de cheveux se dissipe de plus en plus! Et bien il semble que des expériences scientifiques menées sur des souris pourraient nous donner la clé de l’énigme de la perte des cheveux…

La découverte fortuite chez des souris de laboratoire d'une substance anti-stress faisant repousser durablement leurs poils suscite l'espoir d'un remède potentiel à la calvitie humaine contre laquelle aucun traitement efficace n'existe.

Des millions d'hommes perdent leurs cheveux dans le monde, créant un marché pour nombre de traitements allant des remèdes miracles de charlatans à des médicaments comme le minoxidil contre l'hypertension artérielle. Mais même les meilleurs de ces thérapies n'ont donné jusqu'à présent que des résultats très limités, d'où le fait que cette dernière étude suscite un nouvel espoir de remède contre la chute des cheveux.

Ces scientifiques ont fait cette découverte inattendue en menant des recherches sur la manière dont le stress affecte les fonctions gastro-intestinales. Pour ce faire, ils ont utilisé des souris génétiquement altérées pour surproduire de la corticotrope, une hormone de stress. En vieillissant, ces souris ont commencé à perdre leurs poils, jusqu'à devenir chauves sur le dos, à la différence du groupe témoin de rongeurs non modifiés génétiquement.

Des chercheurs de l'Institut Salk en Californie, membres de l'équipe de recherche, ont développé un peptide, une substance chimique baptisée «astressin-B», qui bloque l'effet stressant de l'hormone CRF, et l'ont injectée aux souris stressées et chauves. Après cinq jours d'injections, les chercheurs ont mesuré dans le gros intestin des souris mutantes les effets neutralisants de l'«astressin-B» sur l'hormone CRF et replacé les rongeurs dans leur cage avec les autres souris.

Trois mois plus tard, ces médecins sont revenus analyser les effets de l'astressin-B. Ils ont été incapables de distinguer les souris génétiquement modifiées des autres alors que leurs poils avaient entièrement repoussé!!

Jusqu'à présent les effets de l'astressin-B sur le système pilaire n'ont été observés que chez les rongeurs mais il s'est dit «confiant» que ça pourrait marcher chez les humains non seulement pour faire repousser les cheveux mais aussi les empêcher de tomber et de grisonner. La molécule stimule aussi la pigmentation!

Reste à voir si l’expérience pourra être testée sur les humains pour bientôt. Je suggère le numéro 46 du Canadien comme premier cobaye. De toute façon, il ne sert pas à grand-chose sur la glace ces temps-ci!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je pourrais être cobaye humain p-ê

STEEEEEEEEEEEEEEEEEEEVE

Anonyme a dit…

l'importance d'avoir une bonne nuque!!!

Steven Seagal