Autoécologie parisienne

La ville lumière a souvent été considérée comme le centre mondiale de la mode, de la pâtisserie et des grandes gueules! Et bien il semble qu’on pourra bientôt ajouter les termes « capitale écologique » lorsqu’on parlera de Paris.

La maire de Paris annonçait la semaine dernière son intention de condamner l’accès motorisé au centre-ville. Pour préserver la qualité de vie des Parisiens tout en diminuant la quantité de smog dans l’atmosphère, les voitures n’auront plus le droit de circuler dans certaines rues. Et ce n’est que la première mesure mise en place par l’administration municipale pour réduire la pollution à Paris. En voici les grandes lignes :

- La création d'un système de location de voitures en libre-service avec une flotte de 2 000 véhicules hybrides ou électriques.

- Une aide financière à l'achat de deux-roues motos électriques pouvant circuler dans les couloirs d'autobus à la vitesse de 40 km/h.

- L'installation de 300 bornes de recharge électrique gratuite pour les voitures.

- La construction de 200 km de pistes cyclables supplémentaires.

- Doubler les places de stationnement pour les scooters.

- La création d'une file réservée aux taxis et aux autobus entre le centre-ville et l'aéroport afin de permettre une circulation continue réduisant ainsi les émissions de CO2.

- L'augmentation de la fréquence de circulation des autobus le soir et le week-end.

- La création d'un métro fluviale sur la Seine. (Une belle idée pour Montréal sur notre très beau fleuve)

- La construction d'écrans phoniques sur les boulevards afin d'abaisser le niveau de décibel.

- L'aménagement de 30 hectares d'espaces verts supplémentaires afin de mieux filtrer les émanations de CO2.

Au lieu de passer son temps à têter le fédéral ou le provincial pour obtenir plus de subventions pour la sacro-sainte métropole québécoise, de voter sur Internet pour être sur la planche de Monopoly ou de faire des loufoqueries à Infoman, Gérald Tremblay devait prendre exemple sur le maire de Paris!