lundi 31 août 2009
Chevaux versus Blindés?
Il y a 70 ans, le 1er septembre 1939 à 04H45 du matin, le cuirassé allemand Schleswig-Holstein a tiré en Pologne les premiers coups de canon de la Seconde guerre mondiale, couvrant de feu la base polonaise de Westerplatte, près de Gdansk. Cette attaque a marqué le début d'une guerre qui a coûté la vie à environ 50 millions de personnes à travers le monde, dont près de six millions en Pologne.
Depuis ce temps, les légendes entourant cette invasion allemande en territoire polonais fascinent les historiens. Parmi les images les plus célèbres, celle des cavaliers polonais, sabre au clair, qui chargent à toute allure les chars allemands au début de la Seconde guerre mondiale. Cette image de Polonais, désespérés et idéalistes, s'attaquant aux envahisseurs nazis super puissants est un mythe, disent les experts. Pire encore: le perpétuer, c'est prolonger la propagande nazie.
Si vous avez vu le plus récent opus de Quentin Tanrantino, Inglorious Basterds, vous savez que les nazis étaient passés maître dans l’utilisation de l’image comme outil de propagande. Ce film fictif de Goebbels mettant en vedette ce jeune tireur d’élite nazi en est un parfait exemple. Mais revenons à nos… chevaux!!
Le 1er septembre 1939, le premier jour de l'offensive nazie contre la Pologne, environ 250 cavaliers polonais ont attaqué l'infanterie allemande à Krojanty. Mais après avoir réussi à disperser l'ennemi, ils ont été surpris par des blindés allemands émergeant d'un bois. Plusieurs dizaines de soldats et de chevaux ont péri. Arrivés peu après sur le champ de bataille, des journalistes allemands et italiens ont saisi l'image de corps de cavaliers et de chevaux abattus en face de deux chars allemands.
Cet épisode a été utilisé par la propagande allemande pour preuve de la faiblesse de l'armée polonaise et de l'incapacité des Polonais à mesurer la force de la Wehrmacht. La cavalerie polonaise n'a jamais attaqué les chars allemands selon l'historien Christoph Mick de l'université britannique de Warwick.
Le mythe a servi aussi d'autres objectifs de la propagande allemande. La doctrine du «Blitzkrieg» -- guerre éclair -- était basée sur des avancées rapides des forces motorisées appuyées par les avions de la Luftwaffe. Le côté psychologique comptait beaucoup aussi. Leurs films de propagande mettaient toujours en valeur les chars et les avions.
Mais le rôle des chevaux pendant la guerre est loin d'être mythique. En 1939, la Pologne disposait de 320 000 cavaliers mais les chevaux servaient surtout à transporter les troupes. La cavalerie était formée et utilisée comme une infanterie à cheval. Les cavaliers n'étaient pas censés se battre à cheval. Ils en descendaient avant de se lancer dans la bataille. Parfois seulement, ils retrouvaient la tactique traditionnelle pour charger contre les troupes allemandes. Cela a eu lieu une vingtaine de fois. Et, en dépit de son image haute-technologie, l'armée nazie comptait environ 200 000 cavaliers.
À l'est, il n'y avait pas de bonnes routes. Les chevaux étaient bien adaptés à ces terrains sablonneux. On l'a vu lors des batailles de la guerre polono-soviétique de 1919-1921. Plus tard, la Wehrmacht et l'Armée rouge ont utilisé le cheval après l'invasion allemande de l'URSS en 1941. Les chevaux ont combattu aussi sur d'autres fronts. La cavalerie allemande a été la première à atteindre les berges de la Seine en 1940. Les cavaliers américains et britanniques ont combattu les Japonais aux Philippines et en Birmanie.
Comme quoi la monture n’est pas toujours synonyme de résultats concluants. J’ai lu quelque part cet été qu’avec la crise économique aux États-Unis, il ne faudrait pas se surprendre de voir le cheval effectuer un retour sur les routes américaines en lieu et place des voitures, devenues inabordables! À quand le premier modèle de cheval Ford?!?
samedi 29 août 2009
Sénateur Demmaircse!!
Oh mes amis, quelle nouvelle: Jacques Demers nommé sénateur à Ottawa! Je n'ai rien d'intelligent ou de gentil à dire alors je vais me taire! Les subventions aux écoles privées par Hydro-Québec, la mort de Ted Kennedy, la course à la chefferie de l'ADQ, la nouvelle télé-réalité Montréal versus Québec ainsi que l'affaire Claude Robinson ont également fait la manchette. Les caricatures des journaux Gesca ne sont malheureusement pas disponibles aujourd'hui alors on se contera des autres! Bon weekend!
vendredi 28 août 2009
Bilan culinaire
Après une saison estivale des plus gastronomiques, il est grand temps de faire un bilan de ces multiples escapades culinaires! Pour les non-initiés, j’ai présenté des institutions montréalaises depuis le début du mois de juillet. Consultez les archives pour lire les chroniques complètes.
Meilleur hot-dog à Montréal : Chez Ma Tante. Il n’y a même pas de compétition. Et pour faire plaisir à Steeeeeeeeeeeeeeeeeeve, rajoutez du poivre de CAYENNE!!
Pire hot-dog à Montréal : Victoire Chien Chaud. En plus d’être sec et peu garni, ça prend 15 minutes avant de se faire servir. À proscrire!
Meilleur déjeuner à Montréal : La Binerie Mont-Royal. De la nourriture traditionnelle servie dans une ambiance familiale, bienvenue au Québec!
Restaurant le plus sale à Montréal : Le Montreal Pool Room. À visiter en fin de soirée car il est surement plus propre… à la noirceur!
Plus belle surprise : Wilensky’s. Quelle découverte! Une expérience sociologique en soit. Et vive la liqueur brassée devant vos yeux!
À éviter : la bière d’épinette de Paul Patates. INFECTE! Laissez tremper le petit sapin accroché à votre pare-brise dans l’eau pendant 3 jours et vous aurez un goût comparable!
Voilà ce qui complète cet humble palmarès. J’ai adoré visiter ces institutions et il est certain que l’expérience sera répétée car il reste plusieurs endroits du genre à visiter à Montréal (Schwartz par exemple!!). J’espère que vous avez apprécié et que vous oserez vous aussi visiter quelques-uns de mes suggestions.
jeudi 27 août 2009
Sur les traces du Premier ministre…
Toujours à une vingtaine de kilomètres de Sherbrooke se trouve le petit village de Compton. Avec le développement des Cantons de l’est à la fin du 19e siècle, des milliers d’immigrants viennent s’installer dans la région à la recherche de bonnes terres agricoles ou d’opportunités industrielles. C'est le cas de Jean-Baptiste-Moïse St-Laurent, qui quitte Sherbrooke en 1878 pour s'installer à Compton.
Jean-Baptiste-Moïse tentera sa chance en achetant un des 5 magasins général du village. Il le nommera de façon très originale J.B.M. St.-Laurent ! En 1881, il unit sa destinée à celle de Mary Ann Broderick, une jeune fille de descendance irlandaise. De cette union naît, le 1er février 1882, Louis Stephen St-Laurent, le premier de six enfants. Ce nom allait un jour passer à l’Histoire.
Louis St-Laurent deviendra Premier ministre du Canada 1948. Rien ne le destinait pourtant à la politique. Élève fort doué au Séminaire de Sherbrooke, il excelle particulièrement dans les langues puisqu’il a été élevé en français par son père et en anglais par sa mère. Il déménage ensuite à Québec où il poursuivra des études universitaires en droit. Il se démarque encore une fois en maîtrisant autant le Code civil français que la Common Law britannique. St-Laurent croit d'ailleurs résolument à l'utilité des deux systèmes et à leur cohabitation. Il ouvre son cabinet en 1908 et sera reconnu partout au Canada comme l’un des meilleurs juristes du pays.
En novembre 1941 décède l'honorable Ernest Lapointe, principal adjoint du premier ministre Mackenzie King au Québec. Vu son incroyable expérience, le poste de ministre de la Justice est alors confié à Louis S. St-Laurent . Réticent à se mêler de politique, St-Laurent acquiesce néanmoins. Il déclare accepter cette fonction par devoir et seulement pour la durée de la guerre.
Une fois la guerre terminée, St-Laurent demande à être relevé de son engagement politique afin de retourner à son cabinet. Mais le premier ministre refuse. King a besoin d'hommes pour la reconstruction d'après-guerre. Quelques mois plus tard, St-Laurent est donc nommé secrétaire d'État aux Affaires extérieures. Il participera à la création de l’Organisation des Nations Unies et de l’OTAN.
King démissionnera en 1948 et les membres du Parti libéral porteront St-Laurent comme chef du parti et Premier ministre par intérim. Il sera élu en 1949 jusqu’en 1957. Moins connu des historiens, Louis-St-Laurent a quand même marqué grandement l’histoire du pays. Il sera le premier à oser nommer un gouverneur général d'origine canadienne, le très honorable Vincent Massey. C'est aussi pendant son premier mandat que Terre-Neuve devient, le 31 mars 1949, la dixième province canadienne. Il s'attaque à des projets de grande envergure comme la route transcanadienne et la voie maritime du Saint-Laurent. Il poursuit aussi sa politique sociale : allocations familiales, assurance-chômage, pensions de vieillesse, aide aux universités et création du Conseil des arts.
St-Laurent est défait par le conservateur John Diefenbaker en 1957. À l'âge de 75 ans, il se retire de la politique et reprend la tête de son cabinet d'avocats. Louis Stephen St-Laurent s'éteint le 25 juillet 1973, à l'âge de 91 ans. Après des funérailles d'État à Québec, son corps est transporté à Compton où il est toujours inhumé de nos jours.
Parc Canada a donc décidé de donner accès au Magasin général ainsi qu’à la maison familiale des St-Laurent. Pour la modique somme de 3,90$, vous aurez droit à une visite guidée du magasin de Jean-Baptiste tel qu’il était au tournant du 20e siècle. Il est fort intéressant de constater que les marques de commerce utilisées de nos jours se trouvaient déjà sur les tablettes il y a plus de 100 ans.
La visite de la maison est aussi pertinente. Petite bicoque de style britannique datant de 1899, la résidence familiale a été très bien préservée. Les St-Laurent n’étaient pas pauvres sans être une famille d’aristocrates. Ne cherchez pas la salle de bain, elle n’existe pas ! À l’époque des bécosses, on se servait plutôt d’une chaise d’aisance comme celle-ci. Sous le très floral coussin se dissimulait… le pot de chambre !
Pour conclure la visite, vous pourrez être informé sur la vie de Louis St-Laurent à l’aide d’une présentation multimédia située dans l’ancien entrepôt du magasin général ! D’une durée de 20 minutes, le diaporama compilent images, extraits d’entrevue, archives vidéos, objets de tout sorte et j’en passe. Vous êtes assis sur un tabouret et à vous tournez à mesure que la présentation se déroule, fort ingénieux !
Considérant le coût ridiculement bas de cette activité, c’est pratiquement une obligation d’arrêter visiter la maison Louis St-Laurent si vous passez à Compton. Ceci vous permettra d’en apprendre plus sur un des Premiers ministres canadiens les plus sous-estimé de l’Histoire.
mercredi 26 août 2009
Tourisme vertigineux
Toujours dans la série « Tourisme en province », je vous présente aujourd’hui le Parc de la gorge de Coaticook.
Petite municipalité située en banlieue de Sherbrooke, Coaticook est célèbre pour deux choses : sa formation rocheuse mais surtout, sa fameuse crème glacée! D’ailleurs, la laiterie est située à quelques mètres du site de la gorge de Coaticook alors elle constitue un arrêt obligatoire pour déguster la seule crème glacée faite de VÉRITABLE crème, un pur délice! Je vous recommande cerise noire, ma favorite depuis 1983!
Avant de vous décrire la visite touristique, une mention s’impose : je souffre d’un terrible vertige. Tout ce qui dépasse la hauteur d’une chaise me fout inévitablement une chienne pas possible. Ma visite au Grand Canyon en 2007 restera à jamais une des expériences les plus traumatisantes de ma vie. Voir un gars de 300 livres qui se tient après des fougères pour se faire croire qu’il est en sécurité et que le danger de tomber dans un précipice est inexistant, moi-même j’aurais ris! Ce que je viens de vous raconter, mon cher « ami » Steve Charette le savait déjà et se promettait déjà le fou rire de sa vie en me faisant grimper sur un pont suspendu…
Ben quoi, y a rien là, c’est juste le plus LONG PONT SUSPENDU DU MONDE après tout! Pfffff, qu’est-ce qu’un petit 169 mètres de long quand tes genoux cognent ensemble? Et si on regarde en bas, l’appréhension d’une chute mortelle de 50 mètres me trotte dans la tête. Oh oui, les paysages sont superbes. Mais ça demeure HAUT en /$%&??**&&*(&%%?&(&?$%/$$!!!
Mais le plus agréable de l’expérience, c’est le mouvement. Non mais quel plaisir de sentir le fameux pont bouger d’un bord à l’autre, émettant des grincements fort suspects. Tout cela sous les rires amusés de son ami qui se déploie la gorge (c’est le cas de le dire!) en prenant des photos au lieu de compatir avec moi!
Une fois le pont traversé, vous pourrez vous délier les jambes sur les sentiers de randonnée pédestre du parc. La vue d’en bas m’a semblé beaucoup plus appréciable!
Sur un des tracés, vous trouverez une ancienne centrale hydro-électrique toujours en activité de nos jours. Elle produit d’ailleurs 10% de l’électricité de ma municipalité de Coaticook.
Alors si vous souhaitez tester votre peur des hauteurs tout en vous baladant dans un site enchanteur, le Parc de la gorge de Coaticook est pour vous. Et si comme moi, vous aimez mieux le plancher des vaches, passez par la laiterie Coaticook!
mardi 25 août 2009
Tourisme minier
Dur retour à la réalité du travail hier matin! Ca va me prendre encore quelques jours pour être capable d’être fonctionnel avant l’heure du dîner! Mais pour ceux qui disposent encore de quelques petits jours de vacances, j’ai des propositions de visites touristiques pour vous. Alors allez faire vos bagages et dirigez-vous vers les Cantons de l’est!
En compagnie de l’ineffable Steve Charrette (le même qui m’avait suggéré la visite de Saint-Élie-de-Caxton et qui était offusqué que je n’aie pas mentionné son nom dans la chronique de jeudi passé, milles excuses au King du hardcore!), je me suis rendu récemment visiter une ancienne mine de cuivre dans le minuscule village de Capelton, à environ 25 minutes de Sherbrooke.
Lorsqu’on connait l’emplacement géographique de la mine de Capelton, à quelques 15 kilomètres des lignes américaines, on comprend mieux les liens entre le développement économique de la région et la guerre de sécession chez nos voisins du sud. La forte demande en minerai de toute sorte, occasionnée par la Guerre de Sécession aux États-Unis, viendra stimuler les recherches dans la région estrienne. C’est monsieur George Capel qui débute les recherches sur sa propriété en 1863 pour tenter de découvrir des traces de minerai. Il y découvre du cuivre qui brillait de tous ces feux. La totalité du minerai extrait allait être exporté aux États-Unis pour y fabriqué des balles de fusils pour la guerre.
En 1863, c’est la naissance d’un complexe industriel minier. Deux mines y verront le jour, soient les mines Albert et Capelton. Deux ans plus tard, en 1865, une troisième mine voit le jour, la mine Eustis. L’ouverture de ces mines, donne naissance à trois petits villages, Albert, Capelton et Eustis, qui avaient chacun son école, son église, son magasin général, son bureau de poste, etc. Cette activité économique amènera la Nichol’s Compagnie à faire construire une usine dans laquelle on y fabriquait de l’acide sulfurique, nitrique, muriatique, du fulminate de mercure et des engrais chimiques. Ce complexe chimique devint le plus important du Commonwealth britannique de 1890 à 1910.
Une fois la guerre terminée, la demande en cuivre diminua grandement ce qui amena la fermeture des mines Albert et Capelton. Le complexe chimique poursuit ses opérations jusqu’en 1924 lorsqu’un incendie dévaste tous ces bâtiments. La mine Eustis fermera elle aussi en 1939 et le site fut laissé à l’abandon jusqu’en 1995 où on décida d’en faire un site touristique.
Pour visiter la mine, vous devrez vous vêtir en conséquence; il est recommandé de porter de bons souliers de marches ainsi qu’un chandail chaud car la température oscille autours des 9 degrés au plus profond de la mine. L’accoutrement ne serait complet sans le très pratique pour les plus de 6 pieds casque de mineur. Vous ressemblez à Bob le Bricoleur comme en témoigne les deux photos suivantes.
La mine se trouve à l’intérieure d’une montagne alors contrairement à la croyance populaire, on doit tout d’abord monter… avant de descendre! Les visiteurs sont donc invité à monter à bord d’une carriole, tiré par un sympathique tracteur, pour grimper au sommet de la montagne. Nous voici donc face à l’entrée de la mine Capelton…
Quoi que très bien aménagé pour les visites touristiques, deux choses sont frappantes en pénétrants les entrailles de la terre : l’incroyable niveau d’humidité et la quasi absence de lumière. D’ailleurs, pour vivre l’expérience pleinement, lorsqu’on ressort de la mine, on doit le faire en l’absence totale de la moindre source de luminosité! Assez spéciale comme expérience!
Il est très facile de s’imaginer les conditions de travail effroyables des mineurs en observant l’espace exigüe qu’ils occupaient. Comme ils étaient uniquement payé pour la quantité de minerai extrait, nul besoin de creuser des tunnels spacieux ou des plafonds élevés pour être confortable car tout ceci était considéré comme du bénévolat.
Voici aussi la toilette des mineurs, qui n’était vidé qu’une seule fois par semaine. Il y avait trois trous sur le dessus du wagon, permettant ainsi à un trio de mineur de partager simultanément bien plus qu’ils ne l’auraient souhaité!
La mule était un animal d’une extrême importance dans la mine. L’animal pouvait tirer les wagons de minerai et ainsi éviter beaucoup d’efforts aux hommes. Mais bien évidement, il fallait descendre la mule dans la mine, ce qui est loin d’être évident. Pour se faire, on évitait de nourrir l’animal durant 3 jours pour être capable de plier la bête dans un espèce de harnais de cuir et ainsi pouvoir la descendre par un système de poulies.
Par contre, une fois en bas, les mules étaient mieux traitées que les humains. Voici l’endroit où les animaux dormaient et comparez-le avec l’espace alloué aux mineurs pour faire la sieste. Les bestioles ont de la paille et des espaces délimités alors que les hommes dorment sur des planches de bois ou directement sur le sol!
Ce qui est très intéressant, c’est d’observer les formations rocheuses sur les parois des cavités. L’extrême humidité des lieux a donné naissance à des zones où l’oxydation est visible. Sur les plafonds, on peut aussi voir des stalactites (ou est-ce stalagmites, je ne sais trop!). Évidemment, lorsque vous comparez avec ceux trouvés dans des grottes millénaires, ceux-ci paraissent minuscules mais s’ils sont bien préservés et que les touristes font attention, un jour, ils seront dignes de mention. La plus belle pièce a été surnommé « le schtroumph » vu sa couleur bleue!
Les tarifs pour la visite sont assez élevés (22$ pour les adultes) mais je me dis que les opportunités de visiter une mine sont plutôt rares! Et pour vous « récompenser » de votre visite dans la mine, on vous remettra le salaire d’une heure de travail pour un mineur à l’époque : 10 cennes! Vous pourrez conserver le billet en souvenir ou le dépenser (sans joke!!) à la boutique souvenirs!
Demain, je poursuivrai avec des suggestions de visites à Coaticook!
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