samedi 23 juillet 2011
Jour 9 : le royaume de la démesure
Katy Perry racontait que les réveils sont difficiles à Las Vegas; vous demanderez à Pat ce que cela veut dire! D’ailleurs, parlant de notre Coyote national, un autre établissement portant son nom de retrouve à Vegas. Et en bonus, j’ai même découvert une station de radio diffusant sur la fréquence 102,7 FM qui se nomme… Coyote!
Las Vegas, c’est vraiment la ville de la démesure. Tout y est extra-extra-extra large! Hier soir, en arrivant via la route du désert, nous avons pu apercevoir la ville à environ une cinquantaine de kilomètres à la ronde à cause de la lumière qui s’y dégage. On aime le style où on déteste. Pour ma part, je considère la ville trop tape à l’œil, trop racoleuse, ça sent la pacotille à plein nez. Où dans le monde pouvez-vous retrouver la Statue de la liberté, la fontaine de Trévi et la tour Effeil à quelques coins de rues?!? Mais on s’y plaît bien, la chaleur est omniprésente; 45 degrés mais pas d’humidité comme à Houston, un climat sec et aride. Selon les locaux, aujourd’hui fut l’une des journées les plus chaudes de l’année, ce qui n’a pas empêché de nombreux touristes de défiler sur la fameuse Strip. Je demeure sidéré à chaque fois de voir des familles avec des enfants se promener dans les rues, se faisant offrir des catalogues d’escortes et marchant à travers des piétons, bière à la main à 8h du matin! Vegas baby!
Après avoir roulé tant de kilomètres, je suis allé faire changer l’huile de la Matrix chez un concessionnaire Toyota. C’est tellement gros qu’on se pointe là sans rendez-vous, un samedi, et la voiture est prête en 1 heure pendant que vous pouvez vous détendre dans des fauteuils Elran en sirotant un petit café latte dans la plus pure gratuité! Je me suis ensuite rendu au Casino New York-New York question de tester ma chance en jouant aux machines à sous du Price is right… Cliffhanger (La Di-Dou Di Laaaaaaaa!) Malheureusement, la chance n’était nullement avec mon tyrolien, je devrai donc retourner enseigner en septembre! J’ai laissé les tables de cartes de côté cette fois-ci car il nous reste deux semaines de voyage à faire! Par contre, ceci me rappelle que je dois montrer à quelqu’un les rudiments du poker à mon retour au pays, à suivre! Petit steak and eggs au passage, fort délicieux et à un prix intéressant. Par contre, l’arnaque se retrouve sur les breuvages : 3,50$ pour un café, j’ai déjà vu moins cher!
Après un peu de magasinage, le Soleil de plomb était nettement plus tolérable dans la piscine de l’hôtel qu’à marcher dans les rues de Las Vegas. Une pause santé des plus salutaire. Les 3 boys se sont rejoint pour le souper, toujours selon les recommandations de notre agent de voyage spécialement formée pour Vegas, Tolo, dans un restaurant du nom de Mr. Lucky 7 à l’intérieur du Hard Rock Cafe. D’ailleurs, j’en profite pour saluer le responsable de la musique pour ses sélections durant le repas, surtout Wanted dead or alive de Bon Jovi! Pat profite de l’occasion pour faire honneur au nom du restaurant : à une table de crap (jeu de dés) du Bellagio, il a rempoté la coquette somme de 700$ dans l’après-midi! Il se fait un devoir de nous sortir ses 7 billets de 100$ à l’effigie de Benjamin Franklin sous notre regard incrédule! Sacré Coy, toujours aussi chanceux! Heureusement, il ramassera la facture du lunch! Le repas fut délectable! Les gars y sont allé avec un spécial exclusif, même pas sur le menu! Pour 7,77$, ils ont eut droit à un steak, une brochette de crevette, des pommes de terre pillées et une salade. Pour ma part, question de poursuivre un peu mon processus de purification débuté avant le voyage, je suis allé pour un wrap méditerranéen des plus succulent : tomates, oignons rouges, humus, olives Kalamata, laitue romaine, fromage feta accompagnée d’une bonne portion de salade de choux, un pur régal! Je commence à constater tous les bienfaits de la bouffe santé, même au plus profond des États-Unis!
Pour la soirée, direction Caesar’s Palace pour assister au spectacle de Céline Dion. Cet immense casino est mon favori sur la Strip. Son cachet ancien (construit en 1963 si ma mémoire est bonne), il allie la facture gréco-romaine et l’apparat nécessaire pour avoir du succès à Las Vegas.
Très jet set comme endroit, on y rencontre même des célébrités comme Michel Therrien, ancien entraîneur du Canadiens de Montréal et des Penguins de Pittsburgh!
Pourquoi 3 gars normalement constitué iraient voir un spectacle de Céline Dion à Las Vegas? Excellente question! D’ailleurs, ce questionnement s’est rendu jusque dans notre section du théâtre le Coliseum, où une douzaine de Québécois (ainsi qu’une famille finnoise monsieur Tousignant, des proches parents de Mika?) siégeait. J’en suis à ma seconde visite à Vegas, Pat aussi. J’ai vu Love du Cirque du Soleil et notre Coy a vu O. Je voulais voir Viva Elvis mais il n’y avait pas de représentation durant notre passage. Solution ultime : Céline. Il faut savoir s’assumer dans la vie : chaque Québécois est un fan secret de Céline Dion. Chacun éprouve un sentiment de fierté de voir une petite chanteuse de chez-nous performer sur les plus grandes scènes du monde, représentant avec honneur notre province, notre langue, notre culture. D’ailleurs, ce petit velours est ressenti pratiquement à chaque coin de rue, la ville au complet est… Céline!
Verdict du spectacle : un succès sur toute la ligne. La production est sidérante : les jeux de lumières, l’acoustique, les enchaînements, tout est parfait. La présence sur scène d’un orchestre complet rajoute une dimension à la performance vocale de Céline, irréprochable il va s’en dire. Empreinte d’une immense générosité, elle se fait un devoir de mettre chacun de ses musiciens en valeur en leur donnant des opportunités de performer en solo pendant les changements de costume. Plusieurs musiciens québécois se retrouvent parmi ceux-ci dont un violoniste de grand talent de la région de la capitale nationale. Mais ce qu’il y a de plus agréable avec ce spectacle, c’est que vous n’avez pas besoin d’être fanatique des chansons de Céline Dion. En effet, en plus de ses grands succès, elle interprète également des chansons de d’autres artistes, effectue des hommages à Ella Fitzgerald, à la musique des films de James Bond (magnifique interprétation de Goldfinger et de Live and let die des Beatles), performe un duo virtuel avec elle-même (!) ainsi qu’avec Stevie Wonder, rend un autre hommage à Micheal Jackson, ça n’arrête jamais! Elle se permet même une chanson en français, la seule du spectacle : « Ne me quitte pas » de Jacques Brel, un moment d’une intensité émotive telle que vous aurez peine à retenir vos larmes tellement l’instant est puissant, poignant, vibrant. Juste d’y pensez, j’ai encore des frissons et je me considère privilégié d’avoir assisté à une telle performance. Elle termine le spectacle avec la chanson thème du Titanic sous les applaudissements monstres des 4 100 spectateurs réunis. Un sans faille pour cette grande chanteuse, merci!
C’est déjà tout pour aujourd’hui. Demain, direction Phoenix, Arizona. Départ : 6h du matin, bonne nuit!
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4 commentaires:
Bravo à Pat le Coyote pour son gain. En tant que visiteur à Végas en 2001 (après le 9-11), ta description concorde ou presque avec ce que j'ai vécu là, le théâtre de Céline en moins, car c'était en construction. Et loin des nouveaux 'shows' de notre 'Cirque' international...
Au moins, une chose: vous avez au moins vu 'Céééélinne' une fois dans votre vie à Végas !
Bon périple en Californie ! GD
Oups, me suis trompé... Arizona... Espérant vous en verrez des beaux cactus, sans pogner de vraies crotales (le nom des Diamondbacks), déjà que vous avez le 'Coyote'... lol
Le Coyote est international!!! Vous ne saviez pas que je faisais autant de ritounre avec le nom hein?? sacripant!!!
Vegas, c'est comme une tv ou des seins, c'est jamais assez gros!!! Contrairement à vous mr Leclair, moi j'adore Vegas pour ca!!!
Combien de garette Mégot a-il fumé???
Vegas semble avoir beaocup changé, il ne semble plus y avoir aucune fifille ni aucune #bellesvaleurs !!!
Ben voyons donc,
Steven Seagal
La malédiction du Coyoto semble disparu dans ce voyage car le Coy semble avoir fair construire toutes sortes d'édifices partout aux EUA (à défaut de poser des pièges aux belles valeurs). L'Arizona devrait être une terre fertile pour notre Coy national
Du finnois à Végas, vraiment cette ville attire!
Qu'on aime ou non Céline, elle performe pour ton argent
Des wraps méditérranéens: excellents choix!
Bonne route et bonne game de balle!
Je vous parle de KISS demain
LB
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