Jour 1 : lumières célestes

C’est à l’heure que les vacanciers se couchent que je me suis levé ce matin, deux heures! Derniers préparatifs, livraison spéciale, j’étais en route vers Pointe-aux-trembles pour aller chercher mes deux comparses de voyage, Pat et Ben. Petit arrêt à Hochelaga chez Guy aka le Vétéran et Monique Laprade pour récupérer le fameux… lunch!! Mesdames et messieurs, on ne pourrait espérer mieux que cela! Monique s’est littéralement surpassée cette année, ce que personne ne croyait possible!! On va avoir de la nourriture pour plusieurs jours avec cette variété d’aliments préparés avec amour! Ben n’a pas eut assez de son wide angle de caméra pour tout photographier! Pour avoir transporté le sac principal, on parle facilement d’une vingtaine de livre de nourriture, sans hésitation! Bonus cette année : un déjeuner composé d’œuf et de fromage, incroyable cette Monique, tout ça sous l’œil ébahit de Ti-Guy, les traits encore tirés d’avoir été tirés du lit avant la livraison de son journal! Évidemment, Princesse Pat Laprade trouve le moyen de chialer, devant sa mère, en mentionnant le fait qu’il avait demandé des Joe Louis et non des Mae West! Du Coy tout craché!! Autre bonus : on se questionne souvent sur les manipulations génétiques de nos aliments. On pense manger santé, que nos légumes sont cultivés de la bonne façon. Voici le modèle de carotte… vulcain!





Beaucoup de route aujourd’hui, 1344 kilomètres de parcourus, 4 États (New York, Pennsylvanie, Ohio et Kentucky, dont je vous parle ce soir). Nous avons voyagé en compagnie d’une magnifique Lune, pratiquement pleine, un soleil levant, les degrés augmentant à mesure que la latitude allait en diminuant. Des conditions de route idéale, presque aucun trafic sauf dans le coin, ironiquement, de la « métropole » de Colombus! De la belle végétation, des chansons de qualité de Ben qui a travaillé fort pour trouver de la musique directement lié à chacune des villes visités et Pat qui fait honneur à sa réputation, quoi demander de mieux pour traverser presque la moitié des États-Unis!

Le seul incident marquant fut une toute première collision… avec un oiseau! Je roulais tranquillement sur l’autoroute et bang, un oiseau me fonce directement dedans! J’espère de tout cœur qu’il est encore en vie mais j’ai bien peu d’espoir! Comme disait Georges dans Seinfeld, « We have a deal »! Les oiseaux nous laissent le chemin libre et nous levons les yeux sur les défécations sur les statues! Pauvre ti-pit!

En route, nous avons décidé d’arrêter notre trajet du jour en banlieue de Cincinnati, à Newport, au Kentucky. Nous avions visité l’endroit l’an passé . Pat nous book l’hôtel et les billets des Reds avec le Coyberry en quelques minutes pendant que Ben ronfle plus que moi, ce qui est peu dire! Un bel imprévu qui nous donnera l’opportunité de voir un match de plus.

L’avantage de l’hôtel, c’est que nous pouvons traverser à pieds pour nous rendre au Stade. Ben s’amuse avec son appareil photo, un véritable artiste! On ne manquera pas de photos cette année. Fièrement des couleurs des Expos de Montréal, nous nous dirigeons vers le Great American Ball Park. Pat recevra les compliments d’un jeune partisan de la région pour son habillement rendant hommages à Nos Amours.



Le baseball est chose sérieuse en Ohio. Une pétition circule parmi les partisans des Reds pour faire de la journée du match d’ouverture un jour férié au même titre qu’une fête religieuse ou patriotique! Régis Lebeaume peut aller se rhabiller avec son projet de nouveau Colisée!

Pour l’histoire du match, nous avons eut droit à tout un affrontement entre les Reds et les Cards de St-Louis fort excitant. Mais avant que j’oublie pour mon ami Tolo, lors de l’annonce de l’assistance du match (41 000 spectateurs!!), une animation du Cliffhanger du Price is right AVEC la chanson tyrolienne est envoyée sur l’écran géant! Malheureusement, notre photographe officiel n’a pas réussit à prendre un cliché du tableau indicateur!

Pour la conclusion du match, nous avons assisté à une finale dramatique comme seuls les matchs de baseball peuvent nous les offrir. Un homme au premier but, deux retraits, fin de 9e manche, Brandon Philips, ancien joueur des Expos de Montréal échangé aux Indians de Cleveland en 2002 en compagnie de Cliff Lee, Grady Sazimore, Lee Stevens pour Bartolo Colon, frappe un ultime circuit permettant à son équipe de remporter la victoire lors de leur dernier tour au bâton, le scénario idéal!

N’en fallait pas plus pour compléter une magnifique première journée chaude et ensoleillée, rempli de beaux moments, de surprises et de spontanéité. Tout ça s’est terminé, dans la piscine de l’hôtel, sous une myriade d’étincelles pyrotechniques célébrant cette magnifique nuit d’été.

On se reparle demain en direct de la capitale du country, Nashville.