On entend beaucoup parler d’élections ces temps-ci. Le gouvernent de Stephen Harper se promène tel un funambule sur un fil en essayant de ne pas tomber dans le vide, Jean Charest se prépare pour le printemps, Stéphane Dion vient d’être élu chef du Parti Libéral, etc. Mais c’est vers les États-Unis que se porte mon attention.
Les prochaines élections présidentielles n’auront pourtant lieux qu’en 2008. Le système électoral américain est bien différent du nôtre : d’ailleurs, je ne suis même pas certain de tout comprendre moi-même! J’imagine que plus grande est la démocratie, plus complexe est le système!
En novembre dernier, au élections de mi-mandat, la population américaine a exprimé son opposition face aux politiques du gouvernement Bush et particulièrement en regard de l’implication américaine en Irak et au Moyen-Orient. Les républicains, parti dirigé par Bush, s’est vu privé de sa majorité au Congrès au profit du parti démocrate. Pour faire une histoire courte : Bush ne peut plus faire ce qu’il veut en chambre! Avec un taux de popularité comparable à celui de José Théodore, il est fort à parier que le parti de George W. Bush sera défait aux prochaines élections. Dans la loi électorale américaine, il n’est d’ailleurs pas permis de solliciter un 3e mandat; Bush ne peut donc légalement se représenter à la présidence.
Il y aura donc assurément un nouveau président américain en novembre 2008. Où est-ce que sera une présidente? Hillary Clinton, épouse de l’ancien président Bill Clinton, se présentera aux élections sous la bannière du parti démocrate. Les Américains sont-ils prêts à élire, pour la toute première fois de leur histoire, une femme au poste le plus important du pays? Plusieurs en doutent à cause du conservatisme du peuple américain…
Mais Hillary devra tout d’abord se faire élire à la tête du parti démocrate. Et elle aura beaucoup de compétition, particulièrement de la part d’un nouveau venu, Barack Obama. Mais qui est ce charismatique politicien qui semble susciter autant d’enthousiasme que les Reagan et Kennedy?
Né d’un père kényan et d’une mère américiane, Barack Hussein Obama (quelle belle ironie que de porter le même nom que l’ancien dictateur irakien!!!) a vu le jour à Hawaii en 1961. Avocat de formation, il a représenté l’État de l’Illinois au Sénat de 1996 à 2004. Orateur hors pair, musicien de grand talent, il passionne les foules qui oublient rapidement qu’Obama ne parle jamais de politique! Jusqu’ici, il s’est contenté de critiquer l’administration Bush sans jamais proposer de solutions durables. Ce ne serait pas la première fois qu’un politicien serait porté au pouvoir sans jamais avoir discuter des grands enjeux de l’élection!
La presse américaine n’en a que pour lui, l’ « Obama-mania » bat son plein. Les journaux à potins ont fait leurs choux gras de ses frasques de jeunesse : Obama a récemment avoué avoir consommé du pot et de la cocaïne lorsqu’il était étudiant. Il aurait même expliquer la situation à ses deux enfants âgés de … 4 et 8 ans! On croirait entendre André Boisclair!
Ce qui me réjouit dans cette future élection n’est pas uniquement le départ de Bush; c’est la possibilité de voir une femme ou un afro-américain être élu à la présidence. Les États-Unis sont une des sociétés les plus fermées sur la terre : le conservatisme et le puritanisme sont des valeurs encore mises de l’avant en 2007. L’élection de la première femme ou du premier noir à la présidence serait un pas dans la bonne direction au niveau de l’ouverture d’esprit.
Est-ce que les mots égalité des chances et représentativité pourront enfin devenir des synonymes du mot démocratie en Amérique? Je le souhaite de tout cœur.
Les prochaines élections présidentielles n’auront pourtant lieux qu’en 2008. Le système électoral américain est bien différent du nôtre : d’ailleurs, je ne suis même pas certain de tout comprendre moi-même! J’imagine que plus grande est la démocratie, plus complexe est le système!
En novembre dernier, au élections de mi-mandat, la population américaine a exprimé son opposition face aux politiques du gouvernement Bush et particulièrement en regard de l’implication américaine en Irak et au Moyen-Orient. Les républicains, parti dirigé par Bush, s’est vu privé de sa majorité au Congrès au profit du parti démocrate. Pour faire une histoire courte : Bush ne peut plus faire ce qu’il veut en chambre! Avec un taux de popularité comparable à celui de José Théodore, il est fort à parier que le parti de George W. Bush sera défait aux prochaines élections. Dans la loi électorale américaine, il n’est d’ailleurs pas permis de solliciter un 3e mandat; Bush ne peut donc légalement se représenter à la présidence.
Il y aura donc assurément un nouveau président américain en novembre 2008. Où est-ce que sera une présidente? Hillary Clinton, épouse de l’ancien président Bill Clinton, se présentera aux élections sous la bannière du parti démocrate. Les Américains sont-ils prêts à élire, pour la toute première fois de leur histoire, une femme au poste le plus important du pays? Plusieurs en doutent à cause du conservatisme du peuple américain…
Mais Hillary devra tout d’abord se faire élire à la tête du parti démocrate. Et elle aura beaucoup de compétition, particulièrement de la part d’un nouveau venu, Barack Obama. Mais qui est ce charismatique politicien qui semble susciter autant d’enthousiasme que les Reagan et Kennedy?
Né d’un père kényan et d’une mère américiane, Barack Hussein Obama (quelle belle ironie que de porter le même nom que l’ancien dictateur irakien!!!) a vu le jour à Hawaii en 1961. Avocat de formation, il a représenté l’État de l’Illinois au Sénat de 1996 à 2004. Orateur hors pair, musicien de grand talent, il passionne les foules qui oublient rapidement qu’Obama ne parle jamais de politique! Jusqu’ici, il s’est contenté de critiquer l’administration Bush sans jamais proposer de solutions durables. Ce ne serait pas la première fois qu’un politicien serait porté au pouvoir sans jamais avoir discuter des grands enjeux de l’élection!
La presse américaine n’en a que pour lui, l’ « Obama-mania » bat son plein. Les journaux à potins ont fait leurs choux gras de ses frasques de jeunesse : Obama a récemment avoué avoir consommé du pot et de la cocaïne lorsqu’il était étudiant. Il aurait même expliquer la situation à ses deux enfants âgés de … 4 et 8 ans! On croirait entendre André Boisclair!
Ce qui me réjouit dans cette future élection n’est pas uniquement le départ de Bush; c’est la possibilité de voir une femme ou un afro-américain être élu à la présidence. Les États-Unis sont une des sociétés les plus fermées sur la terre : le conservatisme et le puritanisme sont des valeurs encore mises de l’avant en 2007. L’élection de la première femme ou du premier noir à la présidence serait un pas dans la bonne direction au niveau de l’ouverture d’esprit.
Est-ce que les mots égalité des chances et représentativité pourront enfin devenir des synonymes du mot démocratie en Amérique? Je le souhaite de tout cœur.
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