Mes paupières s’étaient à peine refermées que le Coyberry de Pat nous balance une samba de la mort pour nous réveiller. La nuit fut tellement brève que mes piles de caméra n’avaient pas eut le temps de se recharger au complet alors imaginez MA batterie biologique! Un pit stop au Starbucks (bonjour Amélie!) viendra corriger la situation. Nous quittons donc Cherry Hill mais pas avant d’avoir pris une petite photo du stationnement de notre chic hôtel. Voyez-vous, j’en était à mon 2e séjour dans ce chic établissement et j’avais pris la MÊME photo en juillet 2009, ce qui veut dire que les matelas traînent là depuis plus d’un an! Rassurant!
La route reliant Philadelphie et Pittsburgh est assez bucolique : de beaux paysages forestiers, quelques montagnes, un peu de brume à l’approche d’un cours d’eau. Nous sommes passé près du site de l’écrasement du vol 93 où le gouvernement américain construit présentement un mémorial pour honorer les quelques 300 passagers morts le 11 septembre 2001. Comme les travaux s’achèveront pour le 10 anniversaire des événements dans plus d’un an, j’ai décidé de ne pas arrêter mais ce n’est que partie remise.
Nous arrivons à Pittsburgh après 5 heures de route. Nous poursuivons le travail sur le lunch de Monique avec un petit buffet sur le tableau de bord de la Matrix! Chic comme des pantalons de jogging à l’église!
En se rendant au PNC Park, nous sommes tombés sur un nom de compagnie fort à propos. Comme quoi certains sont nés avec le marketing dans le sang!
Construit en 2001, le PNC Park s’inscrit dans la tradition des nouveaux stades des majeurs. Look comparable à celui de Philadelphie avec une vue encore plus spectaculaire du centre-ville et des nombreux ponts à proximité du stade. On a d’ailleurs pu scruter l’endroit à la loupe car le nombre de bancs vides nous laissait tout le loisir de fureter au max! Les Pirates sont l’équipe qui attire le moins de spectateurs en 2010 et cet après-midi ne fera pas exception. On aurait dit le Stade Olympique vers la fin des années 90, avant l’hécatombe qui mena au déménagement. Bref, un autre superbe stade! En passant mon cher Dan, tu auras TOUJOURS ta place sur les photos!
Ce qui est fort intéressant, c’est de voir des embarcations naviguer sur la Rivière Allegheny et venir scèner près du stade dans l’espoir d’attraper une balle comme à San Francisco! Nous y avons vu Céline Dion en kayak, Mark Twain en bateau à aube et un loustic qui se planifiait tout un dimanche soir!
C’est la journée des enfants au PNC Park et les bambins reçoivent un beau casque en plastique des Pirates. Pat et moi tentons notre chance mais c’est uniquement pour les moins de 14 ans! La mascotte de l’équipe, Parrot, diverti les chérubins sur le terrain. Je comprends le lien entre le pirate et le perroquet mais était-on obligé d’acheter les restants de tissus vert fluo du Phillie Fanatic? Ca sent le rip off en Pennsylvanie!
Alors-y avec un peu d’histoire sur les Pirates. Je dédie d’ailleurs le prochain paragraphe à Stéphanie Gagnon, membre de la confrérie des flibustiers! L’appellation « Pirates » pour l’équipe de Pittsburgh date du début du 20e siècle alors que celle-ci avait fait signer illégalement des contrats à plusieurs joueurs des Athletics de Philadelphie. Les médias ont fait toute une histoire en insistant sur le fait que Pittsburgh avait « pirater » Philadelphie. The rest is history!
Un joueur des Pirates a d’ailleurs marqué l’histoire du Stade Olympique. En effet, à la fin des années 70, Willie Stargell, un puissant cogneur gaucher, avait catapulté une offrande à plus de 400 pieds du marbre! Pour marqué cette claque monumentale, on avait installé un siège jaune à l’endroit où la balle s’était juché et comme le reste des bancs était rouge, on pouvait facilement repérer la place. Fort impressionnant!
Un autre joueur des Pirates a marqué l’histoire récente : Honus Wagner. Sa carte de joueur était répertoriée il y a quelques années comme la carte sportive ayant la plus grande valeur monétaire. Datant de 1910, il n’existerait que deux exemplaires du précieux objet.
Toujours dans la nostalgie, Pat m’apprend que Joe Kerigan, ancien entraîneur des lanceurs chez les Expos de Montréal, vient tout juste d’être congédié chez les Pirates! On peut comprendre pourquoi le moustachu a été slaqué en voyant l’état lamentable des lanceurs de Pittsburgh. D’ailleurs, un tableau officiel est là pour comptabiliser les retraits au bâton des Pirates (pour les néophytes, le « K » représente le diminutif des mots « strike out »). Le préposé au tableau n’aura pas un gros après-midi car Carlos Gonzales, 3e frappeur du match, envoi l’offrande du partant dans les estrades populaires! Ceci me donne l’occasion de chanter le célèbre « Temps en temps, un p’tit long, un p’tit long, Temps en temps un p’tit long c’est bon! » qui deviendra notre hymne de la journée! Les Pirates se font SÉVEREMENT corrigés par les Rockies et les occasions de célébrer sont bien peu nombreuses dans les gradins. Nous passons donc le temps en discutant de la vie et de la carrière d’un des plus grands joueurs de l’histoire de l’équipe, le tout premier joueur de baseball a obtenir un salaire d’un million de dollar par année, Dave Parker! Un autre événement viendra aussi agrémenter le match…
Après la course de mascotte déguisée en saucisse à Miliwaukee, voici une course de Pierogi. Mais diantre, qu’est-ce que c’est?!? Après des recherches exhaustives, Pat m’apprend que les Pierogies sont des pâtes farcies, comparable aux dumplings asiatiques ou aux raviolis italiens. Les slaves ont immigré en Amérique avec cette recette et la région de Pittsburgh est reconnue mondialement pour ses Pierogies. J’ai déjà hâte à la course des Présidents américains mercredi prochain à Washington. Mon argent est sur Lincoln!
Malgré une tentative de remontée, les Pirates ne sont pas venus à égaler le score et doivent rendre les armes par une marque de 8 à 4. Un festival offensif où Jacques Doucet aurait eut beaucoup de travail dans le résumé d’après-match. Fait à noter : 25 coups surs et 19 coureurs laissées sur les sentiers par les deux équipes. Depuis le début du voyage, toutes les équipes visiteuses ont remporté la victoire. À suivre demain…
Retour à l’hôtel beaucoup plus rapide que les deux premiers soirs; un stade à moitié vide, ça aide! Petite soirée tranquille pour récupérer un peu! Le lunch de Monique est maintenant chose du passé, merci pour toute cette nourriture! Demain, direction Cincinnati!
aucune photo de fifille!!! ben voyons donc!!! Pas fort!!! On est en 2010 alors les deux fifilles sur le bateau ne comptent pas!!!
RépondreSupprimerSteven Seagal
En effet les boys, il doit y avoir une belle hotesse de resto, une belle femme à la réception ou une employé de look au stade des Reds
RépondreSupprimerPar contre, laissez de la place à Double D sur les photos est une marque de respect
Quelques remarques sur la gala TNA ECW hier soir: Tolo a bien apprécié l'appel sur la toune de Tom Petty ( un vrai ce Tolo!) Ce sympathique jeune homme a aussi la quote de lasoirée ( Avec un abat jour sur la tête, tu étais le light of the party!!) Quel vétéran!!
Gala pour les nostalgiques et criCri ne m'a pas vu me pousser sur le coté de la BDM, elle était sur le trottoir alors que je lui faisais des bye bye sur H Bourassa
Bonne route
On peut bien voir que c'est pas seulement Montréal qui a de la misère dans les ligues majeures. Dire que j'ai bien connu l'époque des "vrais" Pirates avec Willie "Pops" Stargell et le regretté Roberto Clemente... Et le championnat de 1979 (dire que nos Expos se "réveillaient", mais ils avaient les Phillies dans leur chemin...)
RépondreSupprimerBonne route vers Cincinnati. En passant, j'ai une carte postale du défunt Riverfront Stadium...
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