lundi 4 juin 2007

Examen synthèse en géographie


Chers élèves, je poste aujourd'hui un article de la Presse canadienne publié la semaine dernière et traitant d'un phénomène dont nous avons discuté cette année lors du cours de géographie: l'étalement urbain. Ce texte pourra vous être TRÈS utile dans votre préparation de l'examen synthèse du 20 juin (no.15 et 16 du "Tu dois savoir"). Bonne lecture!

" L'étalement urbain menace le territoire agricole du Québec, particulièrement dans la grande région de Montréal, selon la Coalition pour la protection du territoire agricole (CPTAQ).

L'organisme, piloté par l'Union des producteurs agricoles (UPA), regroupe aussi des syndicats, des scientifiques et des groupes environnementalistes. Il lance un cri d'alarme au gouvernement du Québec pour calmer la frénésie du dézonage agricole.

Près de 3000 hectares de terres agricoles ont fait l'objet de demandes de dézonage dans la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) durant la seule année 2003. La superficie visée est égale aux demandes des 10 années précédentes.

La CPTAQ précise que 50 000 hectares ont été dézonés au Québec depuis 1994. Les experts estiment que c'est l'équivalent de l'île de Montréal - quelque 4000 hectares - qui est dézoné chaque décennie au Québec.

Or, seulement 2 % du territoire québécois est cultivable. Les meilleures terres se retrouvent dans la plaine du Saint-Laurent à l'intérieur de laquelle se situe la CMM.

La CPTAQ s'explique mal la frénésie du dézonage puisque 30 000 hectares du territoire de la CMM ne sont pas en zone agricole et sont disponibles pour la construction. Le potentiel résidentiel oscille entre 800 000 et 1 million de personnes. Les municipalités périphériques, qui n'ont plus d'espaces, seraient tentées de mettre la main sur les terres agricoles pour augmenter leurs revenus fiscaux.

Une terre cultivable sur laquelle on construit devient impropre à l'agriculture pour toujours.


L'étalement urbain s'effectue au détriment de Montréal et des banlieues de la première couronne, selon le géographe de l'Université de Montréal, Claude Marois. Ce dernier souligne l'importance de protéger le territoire agricole. Il favorise le développement des terres non zonées, la revitalisation des vieux quartiers et la mise sur pied d'un plan de développement qui dépasse les cadres municipaux.

La CPTAQ récupère ces recommandations qu'elle défendra lors des audiences publiques de la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire à Québec et Montréal."

Voici le lien de la nouvelle sur Radio-Canada.

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