mercredi 29 juin 2011
Québec boom?
La population du Québec devrait franchir le seuil des 8 millions d'habitants à la fin de la présente année ou au début de 2012. L'Institut de la statistique du Québec (ISQ) souligne, dans son Panorama des régions du Québec que la population du Québec atteignait déjà 7,9 millions d'habitants le 1er juillet 2010. Le cap des 8 millions devrait logiquement être franchi au cours des prochains mois.
Le taux de natalité en hausse y est pour quelque chose, mais aussi l'immigration et les migrations interprovinciales, a expliqué en entrevue Martine St-Amour, démographe à l'ISQ et auteure du chapitre sur la démographie dans ce Panorama des régions du Québec. «Même si on a une fécondité qui est relativement faible, elle s'est accrue dans les dernières années. On continue à faire des enfants, donc ça joue sur la croissance et, évidemment, il y a l'immigration qui joue énormément et le Québec a aussi amélioré son seuil migratoire interprovincial dans les dernières années; on perd un petit peu moins d'habitants qu'auparavant au profit des autres provinces canadiennes», a expliqué Mme St-Amour.
Bien que la croissance démographique du Québec se soit accélérée au cours de la décennie 2000-2010, la population continue de croître moins rapidement que la moyenne canadienne. Mme St-Amour signale que l'Alberta, par exemple, a connu un accroissement plus soutenu de sa population, notamment grâce aux migrations interprovinciales. À l'opposé, dans les Maritimes, la croissance de la population est un peu moins élevée qu'au Québec.
Des 17 régions du Québec, six ont enregistré une croissance démographique relativement forte, ces dernières années, soit Lanaudière, Laval, Laurentides, l'Outaouais, le Nord-du-Québec et la Montérégie. Les régions de Lanaudière, Laval, des Laurentides et de l'Outaouais étaient déjà les championnes de la croissance depuis 1996, mais dans un ordre différent. À l'opposé, quatre régions ont vu leur population diminuer entre 2006 et 2010, soit le Bas-Saint-Laurent, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord et la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine. Dans leur cas, la décroissance a toutefois «grandement ralenti» depuis 1996.
Des nouvelles encourageantes sauf pour les ponts montréalais ou le système de santé!!!
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