vendredi 2 septembre 2011

Taxer les chips


La lutte à la malbouffe est un sujet très en vogue. Je lisais hier un article qui suggérait de taxer les boissons gazeuses pour en diminuer la consommation chez les jeunes. Certains pays poussent l’idée encore plus loin en l’appliquant littéralement! C’est le cas de la Hongrie.

Une loi controversée hongroise instaurant un impôt sur des produits très salés ou sucrés, baptisée «taxe sur les croustilles», est entrée en vigueur hier. La nouvelle loi, qui doit rapporter environ 74 millions d'euros par an à l'État, concerne en premier lieu les biscuits salés ou sucrés, les boissons énergétiques et les gâteaux préemballés.

L'objectif déclaré du gouvernement conservateur de Viktor Orban est de modifier les habitudes alimentaires des Hongrois, qui consomment trop de graisse, de sel et de sucre, et lutter ainsi contre les maladies qui en découlent comme l'obésité. La loi omet toutefois, contrairement à ce qui était envisagé à l'origine, de taxer les nombreux aliments traditionnels hongrois, saucisses, salamis, boudins et autres nombreuses variations de lards!!

Les experts s'inquiètent aussi des répercussions économiques de la nouvelle mesure. Selon un quotidien hongrois, le propriétaire allemand de Chio-chips, informé de la nouvelle taxe, aurait décidé de revenir sur sa décision d'implanter en Hongrie sa nouvelle usine de maïs soufflé et de collations. Le journal craint que la décision du producteur allemand ne reste pas unique. Selon ses informations, le producteur de boissons énergétiques «Hell» envisage de faire de même…

2 commentaires:

  1. Au Québec, les croustilles sont déjà taxées, faisant partie des produits alimentaires sur lequels le consommateur paye les taxes de consommations fédérales et provinciales. Je ne crois pas qu'une autre taxe sera mise en vigueur sur ces produits, car le Québec et même le Canada ne pourraient se permettre de perdre autant d'usine et donc, d'emplois...

    APP

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  2. C'est ça qui est frustrant avec les entreprises. Il faut que tu fasses leurs quatre volontés si tu veux les garder dans ton pays et assurer la main d'oeuvre. Autrement il trouverons d'autres gens à exploiter ailleurs, il y assez de place sur Terre pour trouver des gens capables de faire n'importe quoi pour un salaire de famine.

    Philippe G-V

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