Jour 7 : au pays de John Elway

Bonjour chers lecteurs assidus. Je vous parle ce soir en direct de Denver au Colorado. Comptez-vous chanceux de pouvoir lire cette chronique considérant l’établissement hôtelier dans lequel nous avons établit pavillon ce soir! On parle d’un Budget Host qui remonte à l’époque de la ruée vers l’Ouest je crois! Juste pour vous dire, c’est tellement vieux qu’il n’y a AUCUNE prise électrique à trois entrées dans la chambre, j’ai du patenter quelque chose avec un adaptateur qui date de la NWA Québec, merci Stevo! Mais bon, y a une douche, deux lits et de l’air semi climatisé, on a tout ce qu’il faut pour être heureux!

Ce fut une journée assez difficile pour moi physiquement. L’altitude des montages rocheuses semble me donner de légers maux de tête du au manque d’oxygène. Vous aurez beau être en top shape, vous aurez de la difficulté à reprendre votre souffle lors d’une montée au Colorado. L’oxygène est plus rare mais pas les rayons de notre merveilleux Soleil : encore une journée avec tout près des 45 degrés au thermomètre! Une couple de Tylenol et une bonne nuit se sommeil et le tour sera joué. Le climat est beaucoup plus variable en montagne que dans les plaines du Mid-West. Les nuages vont et viennent fréquemment, on peut voir des orages au loin et nous avons même eut droit à quelques minuscules gouttes de pluie en après-midi.

Ce fut une journée sous la thématique sportive. D’ailleurs, Denver est reconnue comme la plus grosse ville de sports en Amérique du Nord avec pas moins de 7 équipes professionnelles dans une multitude de domaines (hockey, football, baseball, basketball, soccer et deux équipes de lacrosse pour P’tit Pote). Premier arrêt : le Invesco Field at Mile High, domicile des Broncos de la NFL. Un IMMENSE complexe sportif bordé d’une magnifique statue de qui a fait la renommée de l’État du Colorado : les chevaux. Nous sommes allés faire un petit tour à la boutique souvenirs pour constater que John Elway, le plus grand joueur de l’histoire de la concession, est littéralement partout bien qu’il se soit retiré depuis plus de 10 ans!




Par la suite, nous avons visité un petit musée, le Colorado Sports Hall of fame, rendant hommage aux plus grands sportifs à avoir défendu les couleurs de l’État. Nous y avons trouvé plusieurs mentions du Québec, comme un panneau explicatif racontant le tout premier match à domicile des Rockies en 1993 contre les Expos de Montréal ainsi qu’un autre expliquant le déménagement des Nordiques à Denver pour devenir l’Avalanche. Évidemment, Patrick Roy est en vedette parmi les honorés avec ses deux Coupe Stanley remportées au Colorado mais également Larry Walker, ancien voltigeur des Expos et un des meilleurs joueurs canadiens à avoir atteint les majeurs. Ah oui, un panneau sur deux parle de… John Elway!




Direction centre-ville pour une petite marche sous les conseils de mon cousin Max. Visite rapide au Pepsi Center, domicile de l’Avalanche au hockey et des Nuggets au basketball. Beau centre-ville, assez moderne, bien développé. Après l’usine de pièges à Kansas City, le Coyote a enfin trouvé son… loft! On dirait que la campagne « Pat dans le loft » aura eut son effet après tout!




Nous assistions aujourd’hui à un premier match en après-midi. Pour l’occasion, nous avions des billets dans une section spéciale, le RockPile! Située en plein milieu du champ centre, dead center, sous le Soleil, sans aucune ombre. Prix : 4$ du billet! C’est ce qui fait la beauté du baseball, l’aspect familial et abordable du sport, contrairement au hockey! Ca sera par contre une première utilisation de crème solaire généralisée et une hydratation constante. Heureusement, le ciel s’est couvert pour 3-4 manches nous donnant une pause d’insolation. En allant prendre des photos du stade, Ben nous a même capté en plein hymne national! Le stade ne fait pas partie des plus beaux que j’ai vu; facture assez classique comme tous les stades construit au milieu des années 90, rien de plus autre qu’une magnifique fontaine entourée d’arbres au champ centre.







Le Fameux s’est gâté côté photos aujourd’hui : plus de 1 100 clichés! Je suis fasciné par la précision de son appareil photo et des détails que celui-ci nous permet de distinguer.



Le Coors Field a la réputation d’être un paradis pour les frappeurs. En effet, les 3 conditions gagnantes de Lucien Bouchard sont réunies pour les frappeurs de puissance : la chaleur, le vent qui souffle vers le champ extérieur et l’altitude. Le premier frappeur des Rockies, Carlos Gonzales, nous fait montre des lois de la physique dès le premier lancer : circuit de 422 pieds! Il y a eut pas moins de 4 petits longs durant le match, certains semblaient de minuscules ballons et se sont retrouvé de l’autre côté de la clôture. Un marathon 3h30, 20 coups surs pour les deux équipes, 15 points, victoire des Braves d’Atlanta par la marque de 9 à 6. Fait saillant du match : le Rockies Dog, un délicieux hot-dog d’un pied garni de piments mais surtout de choucroute lui donnant des airs du Oktoberfest!

Dernier arrêt de la journée : le restaurant de …John Elway! Dans un des guides touristiques que j’avais lu, on recommandait l’endroit sans donner trop trop de détails. On s’attendait à un genre de Cage aux sports ou à un bar sportif : premier constat, le restaurant est annexé au Ritz-Carlton! Deuxième constat : c’est un restaurant huppé où les hommes d’affaires en veston-cravate font légion. Troisièmement, la nourriture semble excellente mais personne d’entre-nous n’a envie de vendre un de ses reins pour se payer un steak. Nous avons discrètement pris la poudre d’escampette pour finir la journée au Quiznos!


Voilà pour cette journée. On se reparle demain en direction de Las Vegas. Le montage photo de Ben sera publié demain après notre dernière visite à Denver. Je dédie cette chronique à John Elway!