vendredi 14 janvier 2011

Menteur, menteur


Regis Lebaume caresse un projet d’obliger les policiers à se soumettre à un détecteur de mensonges avant de débuter leur carrière. On souhaite vérifier si les futurs officiers sont éthiquement viables pour la fonction ou s’ils n’ont pas de squelettes dans leur placard. L’idée est intéressante, surtout en marge de la nouvelle suivante.

Un neurologue britannique prétend avoir identifié la zone du cerveau qui s'active lorsque nous détectons un mensonge. Ou du moins, lorsque nous soupçonnons quelqu'un d'être en train de mentir.

Matthew Rushworth et son équipe ont étudié ce qui se passe dans les cerveaux de volontaires tandis qu'ils participent à un jeu : choisir entre deux boîtes afin de gagner des points, tandis qu'ils se font nourrir de vraies et de fausses informations par un second participant. Selon qu'ils croient l'information vraie ou fausse, c'est une région différente du cerveau qui s'active, et lorsqu'on leur montre qu'ils se sont trompés, l'activité du cerveau change également.

Tout cela pourrait conduire à mieux comprendre schizophrénie et paranoïa, disent les neurologues : les schizophrènes sont fréquemment confrontés à leurs prévisions erronées, ce qui peut conduire à davantage de paranoïa. Ultimement, pourrons-nous tester la chose sur Jean Charest parlant de Commission d’enquête sur la construction ou sur Andrei Kostytsyn?!?

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