vendredi 9 juillet 2010

Vendredi culinaire : Casseau d’Auteuil


Voici le tant attendu retour des vendredis culinaires, véritables institutions créées l’été passé où j’ai visité plusieurs établissements gastronomiques de Montréal pour vous les faire découvrir. On parle ici des restaurants classiques offrant de la nourriture du même type, le tout sans prétention!

Ceux qui me connaisse savent à quel point cette première édition 2010 sera pénible à écrire… et à avouer. Je vais y aller sans cérémonie , sans tambour ni trompette : j’aime, parfois, me rendre à Laval. Je vous laisse reprendre votre souffle car je sais que cette affirmation de ma part vient d’en faire sursauter plus d’un. Mais lorsque je traverse le pont vers l’île Jésus, je ne suis pas à la recherche de piscines hors terre, de centre d’achats ou d’absence de trottoir, non. La seule raison qui rend ses visites impromptues agréable, c’est la nourriture du célèbre Casseau d’Auteuil!

Véritable institution lavaloise, le Casseau d’Auteuil régale la population depuis une quarantaine d’année, soit depuis la première élection de Gilles Vaillancourt comme maire je crois! Situé au 4794 boulevard des Laurentides (450) 625-4223, le restaurant nous apparaît pratiquement dans son décor original des années 60. Les néons nous ramènent tout droit à l’époque des patins à roulette, des jumpsuit en ratelle et de Kik cola!

Parlant de vintage, que dire de l’enseigne Pepsi, craquée mais recollée avec un papier collant! Quelques secondes avant que je prenne la photo, une mouette s’était d’ailleurs juchée sur le panneau mais j’imagine que la notoriété des présentes chronique l’a fait fuir!

À l’intérieur de la petite bicoque, n’espérez pas trouver le confort de la climatisation ou des sièges cousinés : il y a quelques tables déglinguées et le prélart est tellement usé devant le comptoir des commandes que le plancher semble nous indiquer la voie à suivre, comme les lignes sur la route! L’expérience de manger au Casseau ne pourrait être complète sans déguster son repas à l’extérieur sur une des « solides » tables à pic-nic fraichement repeinte (fini lustré Sico acheté chez le Castor Bricoleur ou à la quincaillerie Pascal en 1981! Avec le boulevard des Laurentides devant vous, de la pure poésie à la Honoré de Balzac!

Parlons nourriture. La spécialité de la maison, et la seule chose dont je peux vous parler puisque c’est la seule chose que je prends depuis plus de 10 ans, sont les sous-marins. Au niveau des sous-marins chauds, très peu d’endroits peuvent rivaliser avec le Casseau.

À première vue, la chose peut vous sembler un peu… petite! Mais dans les faits, il n’en est rien! C’est qu’un des secrets du Casseau, c’est l’écrapoutillage du pain. À la manière du Dic Ann’s, on écrase le pain pour laisser toute la place à ce qu’il y a à l’intérieur, brillant!

La viande est succulente et toujours cuite à la perfection. Je pourrais passer des heures à vous faire l’apologie du peperoni, sublime! Et comme dans tout bon endroit du genre, le Casseau dispose de sa sauce secrète, un succulent mélange épicé.

Les frites sont correctes mais sans plus. Elles sont comparables avec celles du McDo alors si vous aimez le genre, le Casseau vous régalera!

Côté breuvage, une bonne sélection s’offre à vous (incluant le Dr. Pepper et le Thé Vert Lipton pour Steeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeve!). Vous aurez également le luxe d’avoir des boissons gazeuses en bouteilles et non en fontaine flates, chaudes et sans goût!


Les prix sont un peu élevés mais compte tenu de l’aspect saisonnier du commerce (ouvert d’avril à octobre), on peut excuser le proprio de vouloir rentabiliser l’endroit! Le service est un peu lent mais compte tenu de l’achalandage de l’endroit, on peut aussi laisser passer. Surtout que le monsieur qui prend les commandes est un sacré numéro! Lors de mon dernier passage, il racontait avec le plus de détails graphiques possibles sa récente coloscopie LONGUE et de ses problèmes de prostates aux clients qui attendaient leur commande. Ca mes amis, ça ouvre l’appétit!

Qualité de la nourriture



Qualité du service



Les prix



Propreté des lieux




Voilà ce qui conclue cette première chronique culinaire de la saison. Je vous reviendrai vendredi prochain avec une chronique sur Frites Lesage!

6 commentaires:

  1. et dire que c'est à peine à qq km de chez nous.... je devrai m' y rendre

    LB

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  2. Les vendredis redeviennent intéressant pour l'été grave à tes chroniques !

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  3. Je suis tout à fait d'accord avec toi. L'été rime avec le casseau! En plus, c'est délicieux.

    Coccinelle de Varennes

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  4. Claude (Grand Duc) Leduc29 août 2010 à 09:17

    Dire que c'est pas loin de chez moi. Espérant y faire un saut avant octobre quand il va fermer pour l'hiver...

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