mardi 17 mars 2009

Rouler dans la merde!!!


Avec la présentation du très crédible documentaire « La fabuleuse histoire des excréments » à Télé Québec hier soir, j’ai appris plusieurs choses sur les défécations humaines. Et LA chose que j’ai trouvé la plus intéressante : le potentiel énergétique du caca!

À compter de l'été 2010, de nouveaux bus devraient sillonner l'agglomération de la capitale norvégienne, Oslo, alimentés par un carburant produit dans un bel élan collectif, mais sans doute à leur insu, par les habitants! Le carburant, le méthane généré par la fermentation des boues fécales, proviendra de la station d'épuration de Bekkelaget, qui voit transiter les déjections de 250.000 citadins!

En allant aux toilettes, une personne produit huit litres d'équivalent diesel par an. Cela semble peu mais, multiplié par 250.000, ça permet de faire rouler 80 bus, à raison de 100.000 km chacun! Comparé au diesel, le biométhane --ou gaz naturel pour véhicules (GNV)-- représente une grande avancée: outre sa neutralité en carbone, il permet une réduction de 78% des émissions d'oxyde d'azote et de 98% particules fines, deux facteurs de maladies respiratoires notamment, et de 92% du bruit.

Par rapport au bioéthanol de première génération produit à partir de céréales ou de plantes sucrières, le biométhane présente aussi le gros avantage de ne pas entrer en concurrence avec la satisfaction des besoins alimentaires, ni de requérir d'engrais ou de précieuses ressources d'eau.

On gagne sur tous les tableaux: ça présente un bilan carbone neutre, ça ne pollue presque pas, c'est moins bruyant et c'est renouvelable à l'infini. Et selon les experts, il n’y a AUCUNE odeur. Avec la quantité de merde qui se brasse ces temps-ci à la Caisse de dépôt et de placement, avec le Canadien de Montréal ou dans les manifestations « pacifique » contre la brutalité policière, on va être bon pour faire rouler le parc automobile québécois pour 90 ans!

1 commentaire:

  1. L'homme sur la photo semble bien que trop à l'aise d'avoir des selles dans ses mains...

    Steven Seagal

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