Cette avant-dernière journée de périple a très bien débuté pour Kodiakus. Un tantinet lassé des brioches, croissant et pains en tout genre, l’ourson était très heureux de retrouver dans le buffet déjeuner des… œufs, du jambon, du fromage, du yogourt, des fruits, des céréales, ENFIN!!
Pour visiter une grande métropole comme Rome, les deux meilleures options demeurent la marche et le transport en commun. Les urbanistes de la cité ont mis en place un réseau de train-métro-tramway qui, lorsqu’il n’est pas en grève comme la veille, semble très efficace. Métro climatisé accessible 24 heures par jour, prenez des notes monsieur Tremblay!
Premier arrêt, un MUST, le Colisée autrefois nommé Amphithéâtre flavien car c’est l’empereur Vespasien, membre de cette dynastie, qui a ordonné sa construction en l’an 69. Suite à l’incendie de Rome en 64, l’empereur souhait rapidement faire oublier le souvenir de son prédécesseur Néron, celui qui aurait allumé l’incendie dans le but de rebâtir Rome en la renommant Néropolis! Néron fut damné par le Sénat romain, on effaça son nom des registres publics, on détruisit les monuments en son honneur et on décapita ses statues! Sur l’emplacement de son ancien palais fut construit le Colisée qui tire son nom d’une IMMENSE statue de Néron, colossale vous l’aurez devinez, qui se trouvait à proximité des lieux. On remplaça ce monument par une statue du Soleil, Hélios et ce n’est qu’au Moyen-âge que l’édifice prit officiellement le nom de Colisée. Les spectacles romains s’y déroulaient devant une foule approximative de 50 000 spectateurs. La mort était omniprésente lors des événements impliquant des gladiateurs ainsi que des fauves. Très impressionnant comme structure, surtout de l’intérieur.
Adjacent à ce centre de divertissement se trouve la colline du Palatin, endroit où Rome aurait été fondé par les jumeaux Remus et Romulus en -753. On y retrouvait le Forum romain (et oui, comme au Québec où le Colisée et le Forum ont déjà été tout proche!!), centre politique, culturel et religieux de la ville. Une série de monuments et de temples meublaient la colline. Les vestiges qui se dressent encore debout aujourd’hui sont fort intéressant. Notons l’arc de triomphe de Constantin, construit au Ive siècle. Anecdote intéressante : la technique de construction et de décoration des arcs s’étaient perdues au grés des années dans l’empire romain. Pour construite son arc, Constantin a fait arracher les plus belles parties des autres arcs construits avant sur le territoire de Rome! Il a ainsi inventé le concept du recyclage artistique ou du copier-coller!
Soleil de plomb sur Rome aujourd’hui, Heureusement, les fontaines regorgent sur les sites. Voici la technique romaine : plutôt que de se pencher inconfortablement sous la fontaine, on en bouche l’extrémité avec son doigt et l’eau sort par un petit trou creusé exprès! Magique!
Tout près se trouve LE symbole romain par excellence, la fameuse statue de la louve allaitant les jumeaux fondateurs. Selon la légende (en version courte, généralement, le prof d’histoire passe 60 minutes complètes pour l’expliquer mais il se fait tard et il ne veut pas manquer l’avion demain!!), les jumeaux Remus et Romulus auraient été recueilli et nourri par une louve dont la grotte se trouvait à proximité du Tibre, dans le mont Palatin. Il existe une version qui n’implique pas la femelle du loup. En latin, le mot louve se dit « lupa »; ce mot veut aussi dire… prostitué! Il est donc fort probable que les frérots ont été sauvé par les mamelles d’une femme aux mœurs légères et non par une véritable louve!! Bref, comme la Joconde, c’est beaucoup plus petit qu’on pense comme œuvre!
En vrac, d’autres magnifiques monuments et édifices romains : Vittorio Emanuele II, la colonne Trajan (dont la statue représente St-Paul cette fois-ci, voir le texte d’hier pour plus de détails!), le temple dédié à tous les dieux romains, le Panthéon et la Piazza Navona.
Pour dîner, Kodiakus aura enfin pu goûter à la pizza italienne aux anchois (ainsi qu’un petit morceau au salami épicé échangé à sa soeur!) En entrée, une excellente bruschetta et comme dessert, une glace vanille et chocolat.
La grande marche mena Kodiakus à proximité d’une IMMENSE place où il pu jeter un œil à des militaires suisse drôlement fringués! Voici les Zouaves pontificaux, l’armée papale!
En jetant un œil à la Place St-Pierre de Rome, endroit où fut crucifié le tout premier pape de l’histoire, la tête en bas pour assurer un maximum de souffrance avant la mort, Kodiakus n’avait qu’un seul mot en tête : démesure. Mais ça, c’était avant de pénétrer à l’intérieur!
Le contrôle de sécurité passé, il faut maintenant passé devant la fashion police! Non, il ne s’agit pas du très peu viril Jean Airoldi mais bien des deux employés dans le job est de scruter de la tête aux pieds les visiteurs qui entrent pour éviter que ceux-ci exposent trop de peau. Short en bas du genou, épaules couvertes, ce sont les belles valeurs chrétiennes de sobriété qui priment! Certaines élèves du groupe ont du faire preuve d’originalité pour se couvrir avec ce qu’elles ont trouvé sous la main, comme par exemple une couverture orange!!
Bien peu de mot peuvent encore une fois décrire la magnificence des lieux. Au-delà de toutes les considérations religieuses, la beauté de l’endroit laissa Kodiakus, littéralement, les larmes aux yeux. Sur la droite en entrant, probablement la plus belles sculpture de la Renaissance, la Pièta de Miche-Ange. La coupole, les auteurs, les arches, les peintures, les sculptures, tout est plus grand que nature. On ne peut qu’apprécier les œuvres d’art et penser aux gens qu’on aime, sidérant!
Retour à l’hôtel pour notre dernier souper : rotinni sauce tomates, côtelettes de porc avec bâtonnet de pomme de terre et pour dessert, un magnifique gâteau au citron. Mais le véritable dessert viendra de 4 élèves qui ont pris la parole pour remercier le groupe et les accompagnateurs pour la magnifique voyage, initiative couronnée par une salve d’applaudissements!
Rome est reconnue mondialement comme une des capitales de la mode. Pour notre dernière soirée, certaines dames ont souhaité étrenner leurs nouvelles toilettes romaines. STYLISH
Pour conclure notre passage dans la ville éternelle, nous ne pouvions passer à côté d’une visite nocturne à la Fontaine de Trévi, endroit romantique par excellence. Pour faire un vœux, il faut respecter une étiquette très serrée : en faisant dos à la fontaine, on place sa main gauche sur son cœur, on tiens la pièce de monnaie, dans la main droite et doit lancer celle-ci par-dessus notre épaule gauche! La légende dit qu’il faut lancer deux pièces : une pour faire un vœux, l’autre pour revenir un jour à Rome. On dit aussi que la seconde pièce vous permettra de trouver l’amour à Rome.
Certaines jeunes dames ont eu le privilège de voir un prétendant ou un admirateur secret leur offrir une rose.
Kodiakus a lui aussi fait plusieurs vœux, pour lui, son père et tout plein de gens qu’il aime. Vous croyez que c’est une légende qu’on peut trouver l’amour à Rome? Il n’y a qu’une seule façon de savoir, c’est de venir voir vous-même sur place.
À suivre…
