Quoi de plus ironique que de célébrer la conquête olympique canadienne en directe de la capitale des perdants! Pour une des rares fois dans ma vie, je suis très heureux de dire à mes hôtes américains que « I am Canadian »! J’ai reçu plus de félicitations en deux heures que durant ma vie entière je pense! Comme quoi le hockey finira peut-être par percer le marché des USA. Bravo à Sidney Crosby, j’espère que ce but me donnera la victoire dans le pool!
C’est aux petites heures du matin que j’ai quitté le Québec en direction de Washington. En pénétrant en territoire américain, une soudaine faim m’envahit. En hommage à Steve Charette, l’homme qui pense à la nourriture même en dormant, je me suis arrêté au Cracker Barrel, question de le narguer un peu!
Parenthèse : au moment d’écrire ces lignes, Kaïn joue aux cérémonies de clôture des Jeux. Du français à Vancouver, aussi incroyable que la laideur des vestes de grand-père portées par les athlètes, ark!
Revenons au Cracker Barrel si je veux que Steve poursuive la lecture de la chronique! À Rome, fait comme les Romains! J’ai appliqué ce diction avec un superbe steak and eggs, du grand art en ce magnifique dimanche matin. Et que dire des fameuses pommes dans le caramel, un pur délice! D’ailleurs Stevo, j’en ai un pot dans le char juste pour toi! Quoi que c’est pas garanti qu’il passe la frontière!
Pour le reste, le voyage s’est bien déroulé malgré plusieurs épisodes neigeux. J’ai un immense respect pour la conduite automobile de nos voisins du Sud mais avec la neige, c’est pathétique! J’avais l’impression d’être le seul avec des pneus d’hiver! Il tombe deux flocons, ça roule à 16 km/h, sur les lumières d’urgence!
Mais c’est un beau soleil qui m’a accueilli à Washington, environ 10 degrés Celsius. D’ailleurs, la neige est pratiquement fondue au grand complet. J’ai hâte de voir ce qui en reste au centre-ville de DC demain, je vous ramène des images!
Finalement, je ne sais pas si Céline Dion sera des cérémonies de clôture que je regarde en ce moment mais la diva de Charlemagne s’égosillait sur les ondes de la radio locale pendant que je relaxais dans le spa de l’hôtel. Jamais moyen de se relaxer deux minutes! Et comble du dépaysement : une famille de Sorel loge au même hôtel que moi! J’appelle René Angelil et on termine l’assimilation de la capitale américaine cette semaine. Je vous en reparle…
